Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Borniol primeur en rayon

Publié le 21 Janvier 2016 par Canaille Lerouge in démographie, Politique, social, santé, natalité

Tendancielle ou conjoncturelle ?

A propos de la baisse 

de la natalité et 

de l'espérance de vie

Borniol primeur en rayon

C'est bien plus grave que l'impopularité de fa# ou de Blummollet. c'est pour cela que le Pujadas evening paper n'en cause pas ou quand ils en cause le prennent de façon anecdotique.

Rappelons nous comment dans la fin des années 70, avec 10 ans d'avance les démographes avaient annoncé la chute de l'URSS à partir de l'analyse des courbes de natalité et de mortalité. Le socialisme réel en échec là bas, les socio machiavel à la manoeuvre ici et le terme de "socialisme" dévoyé vont-ils trouver leur jonction ?

Ces chiffres sont l'image éclatante du bilan de 25 ans de social ultra libéralisme. plus les profits explose plus les gens vivent mal et il y a un bras de force qui lie les deux termes. 

Pour la première fois, l'espérance de vie des habitants de notre pays est en baisse, et en termes statistique, de façon significative.

"Cette baisse de l'espérance de vie s'explique directement par le surmortalité lié aux épisodes sanitaires de 2015". Bravo ! En français si les gens meurent plus c'est qu'ils sont plus vulnérables à des éléments extérieurs. Ah bon ?

Il se trouve que bien avant Camus, on savait que si les gens mourraient de la peste ce n'était pas dû qu'aux puces et aux rats où à la malédiction d'un apôtre vexé de la désertions de son église. La médecine et ses progrès avaient depuis longtemps montré que la maladie n'attaquait pas de façon égale l'espèce humaine, que les gens riches avaient plus souvent de la goutte que les pauvres, lesquels mourraient plus facilement que les riches de la tuberculose.

Les parisiens passionnés d'histoire (mais pas qu'eux) savent aussi que la carte de la tuberculose en 1905 coïncide avec celle des barricades de la commune et celle de l'insurrection de 1944.

Les explications conjoncturelles manipulées avec embarras ne peuvent cacher les choses : les 60 000 morts supplémentaires en 2015 sont victimes de sérial-social-killer, des tueurs en série du système : les décès se concentrent parmi les populations les plus vulnérables. Ce n'est pas une question climatique globale mais bien la démonstration que les dérèglements créés par les méfaits de la gestion capitalistes de la planète voient leurs conséquences amplifiées par la régression sociale impulsée par le pouvoir et selectionnent les victimes sur des critères sociaux ...donc de classe.

À voir les réponses politique du pouvoir, à l'image d'un Le Guen qui si cela continue, avec ses propos, va faire que le "gu" de son patronyme soit pris pour un 'p", ils n'ont de réponse que dans le déni du réel et font appel à des martingales idéologiques pour masquer les conséquences de leur politique.

La baisse du taux de natalité qui accompagne cette baisse de l'espérance de vie serait-il dû qu'à un sentiment égoïste ou à la peur de fonder l'avenir sur les génération future, base de tout progrès de civilisation ?

Un directeur de recherche à l'Ined, avance que : "L'augmentation du chômage peut expliquer pourquoi certains couples repoussent une naissance à plus tard. Mais on peut aussi se poser la question de l'impact des changements en matière de politique familiale...". 

C'est tout le contraire de l'égoïsme, c'est l'hésitation voire l'impossibilité de construire des projets dans une précarité qui devient la seule constante institutionnelle. Cela s'appelle la peur de l'avenir qui taraude la catégorie d'âge qui assure la continuité du genre humain. c'est la marque d'un désastre social qui ne se produit pas dans la soudaineté mais qui s'est construit depuis un quart de siècle et donc la faillite d'une organisation politique. La faillite des politiques familliales dans le pays des ordonnances de 45, ce sont toutes ces droites au pouvoir depuis 25 ans qui la font.

En cela, la responsabilité de cette radicalisation des socialistes qui conduit toujours à une droitisation extrême de leurs actes n'est même plus du domaine du débat mais juste du choix de l'unité de mesure pour l'évaluer.

Face à un défi de civilisation, la réponse peut-elle se trouver dans des ripostes au sein du cadre institutionnel ou dans l'invention collective d'un autre cadre ?

Poser la question c'est déjà une partie de la réponse.

Commenter cet article
A
Une autre perspective tout aussi peu engageante : cette mise en avant par les médias auprès des français des vaccinations qui seraient remises en causes. étrangement les laboratoires pharmaceutiques sont muets sur ce sujet. On nous dit que la plupart des vaccins ne sont plus adaptés car la plupart des maladies visées n'existent plus. Pourtant on sait que la tuberculose est toujours présente dans les milieux fragiles (pauvreté, insalubrité, surpopulation, tous réunis) que la polio fait des victimes dans certains pays d'Afrique, d'Asie et autres, pays idylliques peu chers où le Français( qui le peut) aiment se rendre, la diphtérie est endormie quelque part (faisons qu'elle y continue). Enfant, je détestais, maman c'était la corvée nécessaire, aujourd'hui je pense que la vaccination a sauvé beaucoup de vies surtout si l'on compare avec les générations précédentes (que de chagrin, devant toutes ces naissances successives où les nourrissons n'étaient guère nombreux à devenir enfants). Personnellement je ne referais plus la R.R.O groupée et je pense qu'il faudrait plutôt dissocier les vaccinations afin d'éviter des réactions hasardeuses et surtout en garder l'obligation, sinon nous aurons encore une élite bien soignée et protégée et une autre prise entre son budget, son ignorance... qui sera plus laxiste, sans dispensaire à portée. Les hôpitaux, les médecins, même la Sécu ne seront plus qu'un souvenir si on laisse Hollande sonner l'halalie de la chasse commencée sous Sarko, et la curée pourra commencer ;mutuelles,retraites...privatisées et on verra les parentèles des HS bien positionnées dans les gérances, directoires et conseils d'administration. Aline
L
Même dessin et à peu près le même article, pour le même. C'est bien, les grands esprits se rencontrent toujours, dit-on...
C
;-)