à ce Monsieur de Chaillot qui
ci devant Le Foll,
veut s'épendre sur les ondes
comme persticides
sur les champs de maïs
Monsieur,
Votre sortie monsieur vous servira durablement de viatique : "Je suis pas le syndicaliste du coin, je suis pas un n'importe quoi. Je vais à Laval, "(sic)"je suis pas content (resic) et si je suis venu ce matin (à BFM TV) c'est pour le dire"
Pourquoi a-t-il fallu que vous précisiez ? le doute était-il permis ? Le Foll, syndicaliste ? cotisant où ? Chez Gattaz, chez Berger ? Parce qu'ailleurs, quelle incongruité !
Juste un mot. Vous ne croyiez pas si bien dire : oui, le syndicalisme, c'est le rassemblement des "n'importe quoi" qui travaillent à unir les "n'importe qui" qui s'opposent à ce que vous semez sur votre passage.
Vous n'êtes pas content ? Ça tombe bien les" n'importe qui" que vous ramassez dans votre "n'importe quoi" non plus et pas besoin de BFM TV pour vous le dire.
Le gag c'est que dans votre mépris vous procédez à un de ces raccourcis dont la vie est friande:
Monsieur le défenseur des interets de Chaillot , ci devant Le Foll va à Laval et veut qu'on le sache. Laval en Mayenne ? ou Laval de Vichy ? Parce qu'avec le bilan et les pratiques, il semble que plus que la première, le second vous fascine. La colère vous met dans un drôle d'état et vues vos pratiques envers les journalistes, c'est plus l'Etat Français que celui républicain. Etat d'urgence, déchéance, prison pour ces "n'importe quoi du coin" que vous ne souffrez pas. Le despote de Riyad offre un sabre à votre patron mais vous, vous dégainez la francisque.
Crime de lèse Chaillot, BFM pourtant si peu contestataire le snobe et le bouffon de Matignon monte sur ses ergots, coq de combat grattant du haut du fumier de Solferino de quoi trouver ses vers, il exige de passer sur les ondes pour cocoriquer.
Giraudoux dans lsa pièce "la folle de Chaillot", quartier si peu populaire, qui vous cadre si bien,Le Foll, fait dire à un de ses personnages paniqué devant le peuple : " Notre pouvoir expire là où subsiste la pauvreté joyeuse, la domesticité méprisante et frondeuse, la folie respectée et adulée..." Comme c'est bien vu.
Frondeur, pas riche mais joyeux, fort de notre folie qui alimente nos utopies, ne cherchant pas à être adulé mais avec une immense capacité de mépris pour vous et vos semblables, fous, à coup sûr.
La folie, celle qui fabrique du rêve, aide à penser la subversion, celle qui vous conchie, pas la vôtre Chaillot.
Ce Le Foll de Chaillot est à la folie libératrice ce que Hollande est à l'idée de socialisme, ce que Valls, Cazeneuve, Urvoas sont à celles de libertés.
Finalement il serait bien qu'on vous voit, qu'on lise vos propos dans nos assemblées de ces "n'importe quoi" qui vous fuient. Sans le son, de grâce ! Ces mimiques qui font de vous un pierrot patibulaire de la salle des colonnes, un Bogdanov des perrons elyséens, une tronche idéologiquement botoxisée au jus de MEDEF.
Juste un mot pour clore : avez-vous compté les voix qui ont manqué à votre comparse Bartolone pour être élus après ses sorties contre les "n'importe quoi" d'air France ou de Goodyear? Comme vous, il a méprisé les syndicalistes et a même appelé à la répression. Mesurez bien Chaillot, mesurez : Bartolone a mangé chaud. Il est la configuration avancée de votre avenir politique. Et Le Foll qui rira ne rira pas le dernier. L'histoire témoigne : ce sont toujours les "n'importe quoi" qui à la fin de l'envoi vous mouchent.
Vous comprendrez que Canaille le Rouge réserve ses salutations à ses camarades et s'interdise tout risque de promiscuité. Laval vous tend les bras; allez!