Présidentielle :
les anti-populaires primaires.
Alors que les manigances politicardes pour donner du sursis au système et à sa social-démocratie plongent dans la colère notre peuple et les derniers illusionnés non inféodés au système, plutôt que de sauter sur l'occasion pour montrer qu'il aurait enfin compris,(on peut rêver!), le P"c"F par la voix de son porte-parole s'engouffre dans la voie éclairée par le menuet des arthrosés de Charletty.
Le P"c"F revendique d'user des mêmes casseroles sur le même piano pour la même tambouille que la réaction en nous faisant croire qu'en faisant ses courses dans des boutiques bio cela changerait la consistance du brouet.
Comment réussir à faire croire qu'on veut sortir de la logique antidémocratique des institutions quand on alimente avec zèle les tuyaux qui irriguent ces dérives alors que leur fonctionnement n'en ont pas même besoin ?
Que dirait-on si la CGT allait négocier les conditions du travail du dimanche dans le commerce alors qu'elle dit que c'est à rejetter en bloc?
Cela rappelle ces élus-gestionnaires qui appelaient à boycoter l'appartheid de l'Afrique du Sud mais qui pour les cantines et restaurations collectives de leurs responsabilités faisaient discètement acheter des oranges Outspan parce qu'elles étaient moins chères.
Comment dire que la présidentielle est la plus antidémocratique des élections et non pas appeler à la contester mais, en se glissant dans le suaire de l'antidémocratie, à se préparer à la procession qui enterre les droits démocratiques ?
S'il fallait une preuve que le P"c"F ne veut pas changer le système, la voilà.
Corollaire de cette démonstration en agissant ainsi, en entretenant la logique du piège, en masquant ses machoires, cette direction blanchit les ennemis des intérets populaires et démontre ainsi qu'il est obstacle à la transformation sociale.
Ce n'est pas Canaille le Rouge qui le dit, c'est la direction du P"c"F qui aujourd'hui se mobilise pour le démontrer.