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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Présidentielle : Le mercato du P(s)G

Publié le 12 Février 2016 par Canaille Lerouge in politique, présidentielle, institution, démocratie

ou comment faire son marché

en évitant les grossistes.

 

Non au marché unique

du rutabaga politique !

Non au topinambour

unique de substitution !

Présidentielle : Le mercato du P(s)G Présidentielle : Le mercato du P(s)G

Le patron du P(s)G (parti socialisant dit de gauche) est un adepte des circuits courts (ce en quoi il pourrait ne pas avoir tors s'il s'agissait d'un autre type de débat).

Parce que passant par la grande distribution ou par les circuits parralèles, pousser à bouffer du rutabaga ce n'est pas cela qui rendra séduisant une rave qui traine un souvenir détestable.

Or, l'élection prtésidentielle, c'est le rutabaga de la politique. La primaire étant son topinambour avatar.

Cela arrive sur les étals présenté comme produit bio. Mais comme les radis : c'est rouge à rose voir orangé ou violacé un peu vert au collet à l'extérieur et aussi blanc pisseux qu'un drapeau de De Villers à l'intérieur.

Comme il doit y avoir une sorte de monoculture endémique, on vous le déverse sur les étals médiatique en vous disant qu'il n'y aura que cela à bouffer pendant les mois qui viennent.

Le petit caporal de massy palaiseau tente de jouer son Gerard Nicoud* de la politique en stigmatisant la grande distribution. Mais dans sa cariole il n'a que ...du rutabaga.

Cette volonté de ceux qui se disent alternatifs des institutions à déployer tous leurs efforts pour se glisser dans le fourreau de l'exclusif débat de l'élection présidentielle montre combien d'alternatifs, ils ne vivent que par l'alternance. Vous ne voulez plus de rutabaga, c'est çà ou topinambour!

Leur rutabaga éléctoral, cuit à l'eau ou à la vapeur, ça reste de la rave au goût de rien, ça occupe l'assiette et permet aux hors-sols vivant de la grande distrib de la politoche ou du circuit court de la politicaillerie de continuer de nous gâver avec le même menu.

Gageons que si le rejet du rutabaga devient trop fort, on appelle cela l'abstention, va poindre des grossistes et des circuits courts du topinambour.

Un communiste, par ailleurs grand dirigeant syndical et ex secrétaire général de la CGT appelait les travailleurs à cultiver leur jardin syndical. C'est toujours d'actualité.

Mais question : A regarder le fenestron médiatique, n'y a-t-il de jardin que syndical ?

Les fruits, fleurs et légumes de la citoyenneté ne sont ils condamnés qu'aux barquettes aceptisées des cultures hydroponiques mises en tête de gondoles où va-t-on se décider à sortir les outils, faire nos semis et plantations pour récolter notre diversité capable d'alimenter la fringale démocratique et citoyenne  ? 

Et s'il le faut retourner les fers sur leur manche pour repousser ceux des hors sols qui voudraient s'accaparer le jardin ?

 

Présidentielle : Le mercato du P(s)G

* Nicoud sorte de néo poujadiste des années 60 qui stigmatisait la grande distrib naissante pour drainer la colère des petits commerçants mais soutenait les piliers libéraux du système qui les asphyxiaient et les forces de droite et d'extrême droite d'alors.

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