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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Violences policières

Publié le 3 Juin 2016 par Canaille Lerouge in politique, violence, lutte de classe

Machine à intimider

tactique pour détourner la colère

Violences policières

De quoi cette violence policière est-elle le révélateur ?

Face à la colère qui monte, le capital, héritier continuateurs et developpeur des pratiques monarchiques totalitaires, comme à chaque fois que cela lui est nécessaire sait historiquement user de la violence pour mater tout ce qui porte des germes féconds de contestation de sa domination.

Ce que nous vivons en ce moment en France (plus largement en Europe et dans le monde) est un nouveau chapitre du livre noir du capital. Singularité de la période, il a la particularité d'être écrit à l'encre rose.

Cela vaut aujourd'hui pour tous les domaines de la société mais surtout le domaine économique et culturel. Particularité qui n'est pas singularité. De Clemenceau à Valls en passant par Daladier et Moch, socialistes plus ou moins radicalisés ont été, des guerres coloniales aux répressions sociales et politiques, à de nombreuses reprises, les bras armés et fers de lance de la répression patronale.

Tuer dans l'œuf toutes formes de remise en causes de son hégémonie, par tous les moyens, et faire peur pour paralyser puis réduire et neutraliser l'espace du champ contestataire, voila la stratégie.

Pour la classe dominante, de la répression des jacqueries à Pasqua en passant par les dragonnades, la Commune, les décrets de 38 ou Poniatowski, la machine est bien rôdée.

L'apport spécifique de la social-démocratie, c'est d'user aussi de cette violence pour détourner la colère vers la condamnation de la violence pour la déconnecter de ses causes.

Ce gouvernement et son mussolinien premier ministre fait merveille en la matière et avec son si Moch sinistre ministre des chaussettes à clous et ses Papon à son service il sait user d'une montée en puissance de la violence pour détourner les luttes contre la politique anti sociale vers une colère qu'il voudrait focalisér sur les violences policières.

En échec il monte la barre de l'ignoble. Voilà la raison des ratonnades anti jeunes anti journalistes, anti ouvrière dans les cortèges, la violence après les gazages et matraquages devant le lycée Bergson ou Hélène Boucher, maintenant contre des enfants et les parents d'élève à St Malo. Pas un hasard si le préfet en poste en Bretagne vient de devenir directeur de cabinet du Marcellin de service.

Que les images de presse montrent les gradés en première ligne des commandos répressifs montre qu'il ne s'agit pas de bavures localisées mais bien d'une stratégie.

Il s'agit de briser, de faire peur et de détourner la colère pour protéger le capital.

En cela, nous retrouvons toutes les caractéristiques des politiques ultra réactionnaires de ce que Marx a démontré comme étant l'état bourgeois et sa violence de classe, instrument de domination de classe. 

La haine déversée par les média contre la CGT et son secrétaire général étant la partie idéologique de cette violence.

Quiconque accepte de pactiser avec cette engeance s'en fait complice.

Dire cela quand dans le P"c"F certains s'interrogent sur leur participation aux "primaires" voulues par la solférinocratie n'est pas qu'un constat, cela a aussi valeur d'avertissement au moment où notre peuple se cherche des issues pour s'affranchir d'un carcan rose aux articulations brunes ou autres.

Les barricades n'ont que deux côtés le PS est du côté de la répression. Il va falloir choisir son camp.

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