Neuilly ou Vitry?
quelques chiffres pour éclairer
les saloperies de M6
Précisons : lors de leur création en 1945, les cotisations aux CAF, comme pour la sécu et les retraites étaient directement prélevées sur les richesses produites par les entreprises.
Les droites au pouvoir ou attendant d'y accéder n'ont eu de cesse de fiscaliser les allocations familiales et fournir au capital un cadeau d'un montant équivalent.
Les "alternances" n'ont fait que confirmer l'orientation.
Maintenant les A.F. sont payées par le budget de l'état : la TVA sur les produits de première nécessité paient les allocs à ceux qu'idéologiquement parlant les chiens de garde présentent comme des nécéssiteux alors qu'ils sont au coeur de la ptroduction des richesses dont ils sont exclus par la logique du capital.
A partir des budgets disponibles, voici pour "la rue des allocs" :
L'État oblige la caisse d'allocations familiales à réduire son budget :
En 2014, la CAF, qui verse chaque année près de 79 milliards d'euros par an d'aides sociales, verra son budget «action sociale» - ou Fonds national d'action sociale (Fnas) - amputé de quelque 300 millions d'euros pour chuter à un peu plus de 5 milliards d'euros. Selon Jean-Louis Deroussen, le manque à gagner total devrait atteindre 1,4 milliard d'euros d'ici 2017. «On a dit non», affirme-t-il.
Pour expliquer cette demande, le directeur de la Sécurité sociale invoque une «sous-consommation à hauteur de 243,7 millions d'euros du Fnas». Géré par la CAF, ce fonds est destiné à financer entre autres les actions d'accueil de la petite enfance (entre 0 et 6 ans), le logement et l'habitat ou encore l'accompagnement social des familles et de leurs enfants. Selon Michel Coronas, administrateur CGT de la CAF, cette explication est une «aberration». «En 2013, l'État qui négociait la future convention a exigé de la Cnaf qu'elle n'engage plus de nouvelles dépenses. C'est la raison pour laquelle le Fnas a été sous-consommé. Et maintenant ça se retourne contre nous». Contacté par Le Figaro, Bercy affirme ne pas être au courant du dossier.
Allons jeter un oeil boulevard de la rente :
Cela représentera à minima 20 Md€ par an à compter de 2014. Les entreprises bénéficieront du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) sur leurs impôts au titre de l’exercice 2013. L’effet économique sera donc immédiat.
Pour info contrairement allocs (plafond, conditions de ressources, premier enfant ou pas, enfant unique ou pas etc. le crédit d’impôt n’est pas soumis à des conditions a priori.
"Les Echos" qui et au patronat ce que la NVO est au syndicalisme de se réjouir de l'évolution :
"Alors que le Cice a enfin trouvé son public, François Hollande a réitéré, lundi lors de la présentation du plan d'urgence pour l'emploi, son souhait de le transformer en baisse de cotisations sociales. Le calendrier d'un tel basculement reste encore à préciser. Mais « l'idée est de donner de la visibilité aux entreprises en leur assurant que la baisse du coût du travail est pérenne et ne s'arrêtera pas en 2017 », explique-t-on dans l'entourage de Michel Sapin.
« Cette incertitude sur la pérennité du Cice est susceptible de réduire sa prise en compte dans les décisions engageant l'entreprise sur plusieurs années », pointait le comité de suivi dans son dernier rapport. Un allègement direct de charges serait considéré comme plus sûr."
A quand un "boulevard de la rente" sur M6 ?