Voila l'image que donne de la France
la Solférinocratie à la manoeuvre :
Valls radicalise la police à la mode Papon.
Coups de matraques « gratuits », dérapages : un collectif a adressé, en juillet 2016, au défenseur des droits, 68 réclamations contre des violences policières lors des manifestations contre la loi Travail, à Paris, et dans le reste de la France, apprend-on mercredi 14 septembre 2016 alors que les opposants à la loi Travail annoncent une nouvelle journée de mobilisation, jeudi 15 septembre 2016.
En rappelant une chose que peu de journaux y compris ceux qui dénoncent les violence rappellent : le gouvernement ne matraque pas pour son compte propre mais comme toujours il est en service commandé. C'est pour défendre directement les interets du patronnat qu'il fracture, explose, éborgne, saigne, fracasse, casse les têtes et enchriste ceux qui s'y opposent.
Dans un article du mercredi 14 septembre 2016, Le Monde évoque « un éloquent inventaire des violences policières essuyées par des personnes mobilisées contre la loi El Khomri depuis le printemps ».
Le groupe Défense collective, qui apporte un soutien juridique aux manifestants arrêtés vient de remettre un « un épais dossier » sur le bureau du défenseur des droits, Jacques Toubon. Plusieurs dizaines de manifestants demandent à cette autorité indépendante d’enquêter sur les violences dont elles auraient été victimes.
Le Monde évoque « des accusations d’usage disproportionné de la force et d’utilisation non réglementaire d’armes, occasionnant surtout des fractures, des brûlures et des contusions ».
Le quotidien évoque le cas de Dominique, manifestant de 57 ans, qui raconte avoir été atteint par un tir tendu de grenade lacrymogène, le 19 mai, à Paris. Celle-ci aurait percuté son tibia gauche, « provoquant une fracture ouverte » qui a nécessité une opération et la pose d’une broche de 33 centimètres, ou encore le cas d’un jeune mineur, Arthur., venu manifester le 9 avril avec sa mère et sa sœur à Paris, qui dit avoir essuyé un tir de lanceur de balles de défense qui lui a fracturé le nez en plusieurs endroits.
La démarche auprès de Jacques Toubon« vise à solliciter une autorité indépendante qui ne soit pas la police des polices ou le procureur de la République, qui travaille souvent avec les policiers »,
Une politique du chiffre « Il y a eu depuis le début de ces manifestations près de 1 600 interpellations qui ont donné lieu à 1 000 gardes à vue, il y a 72 personnes qui sont d’ores et déjà condamnées », dont « une grande partie » ont été écrouées (ce qui veut dire mandat dans le prétoire sans même permettre un jugement en appel), ainsi se félicitait dès le 20 mai le patron des chaussettes à clous sur TF1.
Cela porte un nom : c'est la dissuasion par la terreur ; faire que les gens qui maintiendraient leur volonté d'exercer leurs droits démocratiques le fasse la peur au ventre.
Casser cette pratique totalitaire infernale pour reconquérir la sérénité du droit à publiquement contester va devenir un des axes de la défenses des libertés qu'une fois de plus la social-démocratie prend la responsabilité de construire pour ses successeurs.
Jaurès disait que le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l'orage. ceux qui non seulement l'ont laissé assassiné mais ont piétiné sa tombe on rajouté un codicille à la maxime : "la social démocratie pour servir le capitalisme se sert de la terreur policière comme comme le banquier use des agios".
Devant tant de zèle produit par Beauveau et ses préfets, à quand une "médaille Déat" pour Cazeneuve ?