Parce que ce ne peut être
que de l'humour,
n'est ce pas ?
Rassurez-nous!
"il ne faut pas s’y tromper. L’ancien premier ministre du Luxembourg et sa Commission traquent la fraude avec le zèle des nouveaux convertis. Si M. Juncker fait l’objet d’une campagne de dénigrement à Bruxelles, c’est parce qu’il se bat. Contre Apple et l’évasion fiscale, pour la répartition européenne des réfugiés, pour unepolitique budgétaire européenne moins stricte. Son action lui vaut bien des ennemis en Europe du Nord, de l’Est et chez les conservateurs allemands.
M. Juncker est un président politique d’une Commission politique. Il doit être soutenu."
C'est dans le journal qui ce jour conforte l'élargissement de son espace de déférence. Là, il confine à l'obséquisité.
Le même regroupement de ces ournaux qui viennent de mettre en évidences le scandale Kroes (les journalistes du Monde en font partis) on mis en évidence un système gigantesque de fraude fiscale dont le dit Junker est la pierre angulaire. Les éditorialistes du Monde l'ont semble-t-il oublié.
Ils savent à juste titre rappeler que Fa# est cossignataire des accords du Touquet contre les réfugiés en 2003 mais ils ne se souviennet plus avoir montré les pratiques de Junker en 2014.
"quarante médias internationaux s'appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) viennent de révéler l'existence d'accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa. Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d'euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l'ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l' Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg.
Ministre des Finances du Grand Duché du 14 juillet 1989 au 23 juillet 2009, il a également été son Premier ministre durant près de 19 ans, du 20 janvier 1995 au 4 décembre 2013. Non seulement M. Juncker ne pouvait ignorer les pratiques mises à jour par l'ICIJ, mais aux postes qu'il occupait il les organisait."
(politis 06/11/2014)
Bon on veut bien que cela se produise dans la semaine de lutte contre la maladie d'Alzeimer mais une pertes de mémoire aussi collective que sélective doublée d'une sorte de schizophrénie rédactionnelle, c'est quand même...surprenant non ?