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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

SDF et réfugiés

Publié le 15 Octobre 2016 par Canaille Lerouge in politique, Coup de gueule, Pour réfléchir ensemble, social, solidarité, société

et cette curieuse

hiérarchie des normes 

SDF  et réfugiés

Figurez vous que de bonnes âmes, à la pointe de la charité chrétienne, viennent de s'apercevoir qu'un nombre conséquent de personnes "estampillées" SDF vivaient dans notre pays et que passé le temps de la mobilisation de toutes les formes d'hébergement estivales et touristiques si possible à haute valeur hôtelière ajoutée, les frimas se pointant, il devenait urgent de s'occuper d'eux plutôt que des réfugiés.

Ce qui est curieux c'est que la masse de ceux qui affichent ainsi ces nouvelles priorités se recrutent prioritairement parmi ceux qui ont pris ou approuvé les arrêts anti-mandicités et installés des dispositifs anti SDF sur leur mobilier urbain.

Il n'y a bien que dans le droit du travail qu'ils se retrouvent tous pour supprimer la hiérarchie des normes. 

 

 

(Refrain)
Dans les poulaillers d'acajou,
Les belles basses-cours à bijoux,
On entend la conversation
D'la volaille qui fait l'opinion.
Ils disent :

"On peut pas être gentils tout le temps.
On peut pas aimer tous les gens.
Y a une sélection. C'est normal.
On lit pas tous le même journal,
Mais comprenez-moi : c'est une migraine,
Tous ces campeurs sous mes persiennes.
Mais comprenez-moi : c'est dur à voir.
Quels sont ces gens sur mon plongeoir ?"

(Refrain)
Dans les poulaillers d'acajou,
Les belles basses-cours à bijoux,
On entend la conversation

D'la volaille qui fait l'opinion.
Ils disent

"On peut pas aimer tout Paris.
N'est-ce pas y a des endroits la nuit
Où les peaux qui vous font la peau
Sont plus bronzées que nos p'tits poulbots ?
Mais comprenez-moi : la djellaba,
C'est pas ce qui faut sous nos climats.
Mais comprenez-moi : à Rochechouart,
Y a des taxis qui ont peur du noir."

(Refrain)
Dans les poulaillers d'acajou,
Les belles basses-cours à bijoux,
On entend la conversation
D'la volaille qui fait l'opinion.
Ils disent

"Que font ces jeunes, assis par terre,
Habillés comme des traîne-misère.
On dirait qu'ils n'aiment pas le travail.
Ça nous prépare une belle pagaille.
Mais comprenez-moi : c'est inquiétant.
Nous vivons des temps décadents.
Mais comprenez-moi : le respect se perd
Dans les usines de mon grand-père."

Mais comprenez-moi...
 

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