L'urgence, c'est comme la crise,
on s'installe dans le permanent
Quand une situation exceptionnelle devient la normalité, on quitte ce qui légitime des mesures exceptionnelles et donc limités pour en faire le fonctionnement normal durable.
Il en est ainsi de la crise, de l'état d'urgence, des contraintes contre les libertés que le second impose pour interdire d'agir contre la première.
Quand une crise devient un état permanent, elle n'est plus crise mais constante du système.
Qu'on la nomme crise pour masquer cet état permanent démontre l'urgence de mesures permettant de s'extraire radicalement de cet état.
Cela s'appelle une révolution.
L'état d'urgence sert à contrer ce risque de recherche d'une issue contre les radicalisés du capital. la justification de la protection de la mascarade "présidentielle" et cette "uberisation" ambiante de la démocratie en témoigne.
C'est ainsi que tout système autoritaire agit pour au nom de la lutte contre ceux qu'il a créé pouvoir combattre par tout moyens les opposants à se système et tous les avatars et monstres de sa création.
Hollande depuis 4 ans est le VRP des marchands d'armes chez les soutiens officiels ou clandestin du théofascisme, mais de Valls en Cazeneuve, ce sont les manifestations ouvrières et les grèves qui sont réprimées, les syndicalistes qui sont poussés dans les prétoires.
Pas étonnant que la première approbation publique provienne du Figaro. On a les soutiens qu'on mérite.