Il entre aujourd'hui
au panthéon
de la confrérie
des crétins politiques
image furtive du Bussereau des dunes
D Bussereau:
"Si l'on interdit aux politiques d'employer leurs conjoints, "il faut le faire pour les épiciers et les bouchers"
Le Bussereau est un animal parlementaire nourrit à l'argent public (sauf entre 82-83 où il est "attaché à la direction commerciale de... la SNCF").
C'est une variété d'Estrosi, un peu Ciotti (moins le soleil mais aussi bas de plafond). Comme nombre des politico- vidéo-microphiles, l'espèce vit sous perfusion d'argent public. Pour lui, depuis 1977 - génération Raffarin, date de son entrée dans le club des éligibles aux indemnités électives ou (et -cumuls) parlementaires.
Preuve de la profondeur de l'atteinte, il précise à la journaliste qui lui rappelle que "épicier ou boucher ce n'est pas de l'argent public", l'ancien ministre de l'Agriculture de Jacques Chirac, parade immédiatement: "Un médecin ou un chirurgien qui opère avec sa femme infirmière, pardonnez moi de vous dire qu'avec la sécurité sociale il vit à 90% d'argent public".
Oui, le mal est profond. Au point de confondre salaire et indemnités.
Et de considérer - mais est-il le seul ?- la politique comme un métier.
Canaille le rouge avait eu l'occasion en 1994 de rencontrer le dit Bussereau, (qui a fait ses classes dans les cabinets de Poniatowski et Bonnet - les Valls Cazeneuve de Giscard) à l'époque où celui-ci animait avec son compère H Cuq la commission d'enquête parlementaire sur la SNCF en vue (déjà) de travailler à sa privatisation via les directives européennes.
La grève de 95 avait eu entre autres vertus de renvoyer l'honorable parlementaire à ses chères études.
Il continuera comme secrétaire d'état du gouvernement Fillon à continuer de détricoter le réseau ferroviaire et à sa privatisation.