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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Connaissez vous Bussereau ?

Publié le 30 Janvier 2017 par Canaille Lerouge

 

Il entre aujourd'hui

au panthéon

de la confrérie

des crétins politiques

 

image furtive du Bussereau des dunes 

D Bussereau:

"Si l'on interdit aux politiques d'employer leurs conjoints, "il faut le faire pour les épiciers et les bouchers"

 Mis à jour le 

Le Bussereau est un animal parlementaire nourrit à l'argent public  (sauf entre 82-83 où il est "attaché à la direction commerciale de... la SNCF").

C'est une variété d'Estrosi, un peu Ciotti (moins le soleil mais aussi bas de plafond). Comme nombre des politico- vidéo-microphiles,  l'espèce vit sous perfusion d'argent public. Pour lui, depuis 1977 - génération Raffarin, date de son entrée dans le club des éligibles aux indemnités électives  ou  (et -cumuls) parlementaires.

Preuve de la profondeur de l'atteinte, il précise à la journaliste qui lui rappelle que "épicier ou boucher ce n'est pas de l'argent public", l'ancien ministre de l'Agriculture de Jacques Chirac, parade immédiatement: "Un médecin ou un chirurgien qui opère avec sa femme infirmière, pardonnez moi de vous dire qu'avec la sécurité sociale il vit à 90% d'argent public".

Oui, le mal est profond. Au point de confondre salaire et indemnités.

Et de considérer - mais est-il le seul ?-  la politique comme un métier.  

Canaille le rouge avait eu l'occasion en 1994 de rencontrer le dit Bussereau, (qui a fait ses classes dans les cabinets de Poniatowski et Bonnet - les Valls Cazeneuve de Giscard)  à l'époque où celui-ci animait avec son compère H Cuq la commission d'enquête parlementaire sur la SNCF en vue (déjà) de travailler à sa privatisation via les directives européennes.

La grève de 95 avait eu entre autres vertus de renvoyer l'honorable parlementaire à ses chères études.

Il continuera comme secrétaire d'état du gouvernement Fillon à continuer de détricoter le réseau ferroviaire et à sa privatisation.

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