Fait-on une petite place
à un certain Fillon François?
Il frappe à la porte.
La presse rapporte cette phrase du candidat dont la vie privée aggrave la profondeur des déficit public :
« Avoir 90 % des médias contre vous, c’est inouï. » (Fillon le 8 février devant quelques journalistes nous rapporte le Monde).
Est-ce une surprise d'avoir 90% des média contre soit pour un gréviste de Goodyear; ou d'Air France, pour les personnels des hôpitaux les cheminots et tous les autres ? Non c'est le sort habituel de tous nos mouvements d'être traité ainsi. Cela semble naturel aux gavés, à leurs laquais et à leurs chiens de garde.
Comment, le porte drapeau des hobereaux de la thune, le sénéchal du patronat, traité comme les manants ? Il dit souffrir ?
Disons le clairement et sereinement, non seulement on ne le plaindra pas, mais nous sommes nombreux à nous en réjouir.
Petit sentiment de revanche pour tout ces camarades humiliés par leur police qui maintenant franchis un cap avant les violences sexuelles, rabroués voir condamnés par leurs juges issues de leur caste pour avoir défendu collectivement leurs droits et leur dignité.
Parce que pour nous, ces campagnes, sans matérialité des accusations, sans arguments autres que terrorisme social ou prise d'otage, c'est le quotidien de notre vie : subir la calomnie et la repression qui s'en suit.
Dans la filloncratie et son environnement, de Dassault à Tapie en passant par Lagarde et de nombreux autres, consternation. C'est leur réalité de hors-sol pris en flag.
Qu'ils morflent, leurs figures de proue en tête, c'est (enfin) justice (plus que partielle).
Si cela les blesse, c'est d'autant plus plaisant que jamais leur irritation passagère ne compenseront les vies qu'ils brisent, les hommes et les femmes qu'ils ont pour principe de meurtrir pour se goberger.
La lutte de classe, ils la mènent de façon implacable. Pas d'attendrissement. Il va falloir qu'ils paient.
Canaille le Rouge, plus que jamais se retrouve de ce côté là de la barricade :
Sauf des mouchards et des gendarmes,
Les journaux de l’ex-préfecture, On traque, on enchaîne, on fusille Nous voilà rendus aux jésuites Demain les manons, les lorettes Demain les gens de la police Le peuple au collier de misère |