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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Dit voir camarade qui lutte pour ton emploi, pour le service public,

Publié le 9 Février 2017 par Canaille Lerouge

 

Fait-on une petite place 

à un certain Fillon François?

Il frappe à la porte.

 

Dit voir camarade qui lutte pour ton emploi, pour le service public,

La presse rapporte cette phrase du candidat dont la vie privée aggrave la profondeur des déficit public :

« Avoir 90 % des médias contre vous, c’est inouï. » (Fillon le 8 février devant quelques journalistes nous rapporte le Monde).

Est-ce une surprise d'avoir 90% des média contre soit pour un gréviste de Goodyear; ou d'Air France, pour les personnels des hôpitaux les cheminots et tous les autres ? Non c'est le sort habituel de tous nos mouvements d'être traité ainsi. Cela semble naturel aux gavés, à leurs laquais et à leurs chiens de garde. 

Comment, le porte drapeau des hobereaux de la thune, le sénéchal du patronat, traité comme les manants ? Il dit souffrir ? 

Disons le clairement et sereinement, non seulement on ne le plaindra pas, mais nous sommes nombreux à nous en réjouir.

Petit sentiment de revanche pour tout ces camarades humiliés par leur police qui maintenant franchis un cap avant les violences sexuelles, rabroués voir condamnés par leurs juges issues de leur caste pour avoir défendu collectivement leurs droits et leur dignité.

Parce que pour nous, ces campagnes, sans matérialité des accusations, sans arguments autres que terrorisme social ou prise d'otage, c'est le quotidien de notre vie : subir la calomnie et la repression qui s'en suit.

Dans la filloncratie et son environnement, de Dassault à Tapie en passant par Lagarde et de nombreux autres, consternation. C'est leur réalité de hors-sol pris en flag.

Qu'ils morflent, leurs figures de proue en tête, c'est (enfin) justice (plus que partielle).

Si cela les blesse, c'est d'autant plus plaisant que jamais leur irritation passagère ne compenseront les vies qu'ils brisent, les hommes et les femmes qu'ils ont pour principe de meurtrir pour se goberger.

La lutte de classe, ils la mènent de façon implacable. Pas d'attendrissement. Il va falloir qu'ils paient.

Canaille le Rouge, plus que jamais se retrouve de ce côté là de la barricade :

 

Sauf des mouchards et des gendarmes, 
On ne voit plus par les chemins, 
Que des vieillards tristes en larmes, 
Des veuves et des orphelins. 
Paris suinte la misère, 
Les heureux mêmes sont tremblant. 
La mode est aux conseils de guerre, 
Et les pavés sont tous sanglants.

Refrain
Oui mais ! 
Ça branle dans le manche, 
Les mauvais jours finiront. 
Et gare ! à la revanche, 
Quand tous les pauvres s’y mettront. 
Quand tous les pauvres s’y mettront.

Les journaux de l’ex-préfecture, 
Les flibustiers, les gens tarés, 
Les parvenus par l’aventure, 
Les complaisants, les décorés 
Gens de Bourse et de coin de rues, 
Amants de filles au rebut, 
Grouillent comme un tas de verrues, 
Sur les cadavres des vaincus.

On traque, on enchaîne, on fusille 
Tout ceux qu’on ramasse au hasard. 
La mère à côté de sa fille, 
L’enfant dans les bras du vieillard. 
Les châtiments du drapeau rouge 
Sont remplacés par la terreur 
De tous les chenapans de bouges, 
Valets de rois et d’empereurs.

Nous voilà rendus aux jésuites 
Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup. 
Il va pleuvoir des eaux bénites, 
Les troncs vont faire un argent fou. 
Dès demain, en réjouissance 
Et Saint Eustache et l’Opéra 
Vont se refaire concurrence, 
Et le bagne se peuplera.

Demain les manons, les lorettes 
Et les dames des beaux faubourgs 
Porteront sur leurs collerettes 
Des chassepots et des tampbours 
On mettra tout au tricolore, 
Les plats du jour et les rubans, 
Pendant que le héros Pandore 
Fera fusiller nos enfants.

Demain les gens de la police 
Refleuriront sur le trottoir, 
Fiers de leurs états de service, 
Et le pistolet en sautoir. 
Sans pain, sans travail et sans armes, 
Nous allons être gouvernés 
Par des mouchards et des gendarmes, 
Des sabre-peuple et des curés.

Le peuple au collier de misère 
Sera-t-il donc toujours rivé ? 
Jusques à quand les gens de guerre 
Tiendront-ils le haut du pavé ? 
Jusques à quand la Sainte Clique 
Nous croira-t-elle un vil bétail ? 
À quand enfin la République 
De la Justice et du Travail ?

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