ça va craquer.
Où ? Quand? Comment ?
Comment faire que cela cesse ?
Qui, quand, comment,
au plan national,
posera la question ?
La question de l'expulsion des actionnaires privés et leurs commis va-t-elle enfin être publiquement posée ?
Quelle maîtrise publique par les salariés et les usagers de leur service public de l'énergie ?
AVIS DE TEMPÊTE SUR LA FRANCE…SUR LES DÉPANNAGES ÉLECTRICITÉ !
Météo France annonce une tempête qui devrait sévir sur la Bretagne jusqu’au début du week-end de cette fin de semaine et à nouveau abimer les réseaux de distribution d’électricité.
Dans pareil circonstances, les salariés du service public de l’électricité (Enedis et les entreprises locale de distribution) intervenant sur les réseaux électriques se voient sollicités, jour et nuit en nombre important afin de rétablir dans les délais les plus brefs l’électricité pour le plus grand nombre.
Mais trop, c’est trop.
Depuis de trop nombreuses années, les électriciens et gaziers subissent cures d’austérités sur cures d’austérités pour finir en 2017 avec une décision d’augmentation des salaires d’un niveau jamais atteint de : 0%.
Au delà du salaire, ces politiques d’austérités en vigueur dans le groupe EDF, ses filiales ou dans les Industries Electriques et Gazières conduisent à des suppressions d’emplois et des réorganisations dont les finalités industrielles ne sont pas avérées et qui sont dénoncées par les salariés depuis plusieurs mois.
Face à cette situation, partout sur le territoire national les salariés avec leurs syndicats CGT locaux décident de refuser leurs départs dans les forces d’interventions rapides (FIRE) qui pourraient arriver depuis la France entière vers la Bretagne ou la Vendée.
La FNME CGT apporte tout son soutien aux travailleurs en lutte, qui s’opposent par cette démarche de refus de participation à la FIRE, pour exprimer leur désapprobation sur les mesures d’austérités et à revendiquer l’ouverture de nouvelles négociations salariales.
Qui plus est, dans ces circonstances où les salariés seront en déplacement pour plusieurs jours hors de chez eux, la volonté de fiscaliser leur indemnités de déplacement est indécente.
La FNME CGT demande que cette démarche s’amplifie afin que les employeurs des IEG prennent enfin la mesure de la colère des salariés.
Ceux qui vivent, sont ceux qui luttent !