Mais pas heureux.
Ce weekend, les tueurs de droits sociaux, les racketteurs de richesses, les assassins des droits des peuples se sont rassemblés pour parader à Rome.
L'assassin revient toujours sur les lieux de ses crimes.
60 ans de reconquête par les battus du 8 mai 45 pour avec l'aide d'une partie des vainqueurs, souvent alors plus que tardivement engagés, reconquérir les positions qui avaient conduit au désastre.
60 ans de casse industrielle, sociale, humaine au nom d'un miroir aux alouettes qui se révèle être une porte des enfers.
Ils se sont réunis chez le pape pour fêter cela. Au regard de l'Histoire, un symbole !
Un appendice de la confrérie des chevaliers du veau d'or, nommée CES (pour confédération européenne des syndicats) a cru bon de devoir manifester à leur coté.
Moutons faisant la troupe au milieu de la meute des loups conduit par une compagnie de Berger stipendiés pour cela.
Les chiens de garde se sont gargarisés sur les ondes et antennes à voir la qualité d'une courroie de transmission dont les lobbyistes patronaux fournissent la résine.
Canaille le Rouge n'a que très peu de désaccord avec l'orientation de son syndicat. La question de la CES est certainement le plus important, et unique à ce niveau.
L'évaluation du bilan de la CES reste toujours à réaliser. De quelles avancées les droits sociaux ont-ils bénéficié par son action. Quels reculs a-t-elle couvert ? Il faudra bien qu'un congrès de la CGT le fasse et en tire les conclusions nécessaires.
On ne peut pas venir à la table du loup quand on sait lui servir de plat. Ce sont les dirigeants de la CES qui sont les sauciers du banquet.