Quand la pravda patronale
s'inquiète des droits sociaux
Au beau milieu du pont de la pentecôte, à une semaine d'un premier tour d'élection où le pouvoir espère sortir quinze jours plus tard en ayant refait le coup du second tour de la présidentielle "vous saviez pour qui qui vous votiez, donc silence !", la bombe explose ...enfin une bombinette.
Un journal historiquement connu pour avoir été à la tête de toute les luttes antisociales depuis 70 ans, mutant en une nuit de "petit parisien" de la collaboration en "parisien libéré" d'une Résistance du 26 aout, stigmatisant à chaque fois que possible "les grévistes preneurs d'otage" depuis 1947, nous sort grace à une indiscrétions ce que nous savons tous depuis l'ANI , Macron 1 et 2, El Khomry successeure :
La brochette de ministrables, ministrés, ceux en file pour une repasse pour obtenir un maroquins, la liste d'attente par palanquées de promotions de l'ENA et science-PO piaffant d'impatience dans les antichambres ont pour point commun de travailler à casser le code du travail pour l'adapter aux exigences du patronat telles que l'UE les codifie, à faire diminuer la part des revenus populaires (retraites comprises) dans les richesses produites pour permettre l'accumulation et le maintient du taux de profit.
De mémoire de Parisien sachant défiler on n'a pas souvenir d'avoir vu le parisien se proclamant libéré soutenir une lutte sociale contre le capital.
Un titre tellement retors et antisocial que même le cheval de son propriétaire , irrité s'en débarrassa si énergiquement qu'il fallu en urgence engager une succession qui maintienne la ligne éditoriale.
La Fuuuiiiite du Parisien qui va peut-être en déciller quelques uns est tout sauf un tocsin.
Plutôt un angélus de pentecôte pour appeler rentiers et patrons à venir prier pour que la peur liée à l'absence d'alternative politique réelle tétanise les plus craintifs et isolen les moins crédules pour leur interdire d'organiser la riposte.
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