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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Probité, déontologie et autres paravents masquant les arrières cours de la macronie

Publié le 2 Juin 2017 par Canaille Lerouge in Nouvelles du front, politique, honnéteté, Mensonge d'état, justice

Vite, des projos dans les yeux

pour masquer les coulisses

Probité, déontologie et autres paravents masquant les arrières cours de la macronie

C'est "La Voix du Nord" qui vient de soulever ce couvercle au fumet faisandé : Une macronphile, candidate investie par "En Marche!" dans le Nord, aurait bien été condamnée pour un faux diplôme.

En 2011, la dame a été reconnue coupable de faux et usage de faux document administratif.

Selon le journal, la candidate à fabriquer des lois a produit un faux diplôme de l'université de Bourgogne en utilisant l'identité d'une autre étudiante de l'établissement. Avec ce document elle avait alors pu intégrer l'école des avocats de Lille.

Pour ces faits, elle a été condamnée à verser 500 euros à l'étudiante lésée et la même somme à l'université de Bourgogne. Selon le quotidien, en 2011, elle a  aussi été condamnée à passer quelques mois derrière les barreaux ce qui pour une avocate est un comble.

A dix jours du premier tour des législatives, elle a démenti les accusations et dénoncée « une machination ». « Je n'ai jamais été prévenue devant un tribunal correctionnel. Je suis allée aujourd'hui consulter mon casier judiciaire B2 au palais de justice, il est écrit "néant". Est-ce que ça veut dire que je n'ai jamais été condamnée ? En tout cas, je n'ai jamais reçu de notification. Pour moi, cette condamnation, c'est du vent », confie la candidate à France Bleu.

Malgré cette entorse aux vertueux principes énoncés par le duo  EM-EP à la barre , l'investiture ne lui a pas été retirée par le président de la commission d'investiture de La République en Marche. « Ça ne figure pas sur l'extrait du casier judiciaire qu'elle nous a fourni. Nous appliquons dans ce cas notre jurisprudence traditionnelle », explique Jean-Paul Delevoye à La Voix du Nord. Ce type de condamnation, sans récidive, est effacée du casier judiciaire après sans cinq ans. D'où l'absence de cette affaire dans le dossier fourni par la jeune femme.

Vaut mieux faire de faux diplômes universitaires que de faucher un sandwich chez Auchan.
 

 

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