Panthéon , suite et pas fin

Derrière l'hommage,

le filigrane de la haine de classe

Au procès de Nuremberg en 1945. M-C Vaillant Couturier devant le tribunal international jugeant les dignitaires nazis, témoignant au nom de ses camarades déportées.

L'annonce aussi monarchique que précipitée par Touthenmakron concernant l'inhumation de Simone Veil au Panthéon lui permet de persister dans le dénie du droit à la reconnaissance de toutes les déportés résistantes et arrêtés comme telles.

Vu le protocole officiel et les délais qui président à la cérémonie Cela va lui permettre une fois de plus d'occuper les média dans le moment choisi par lui et ainsi d'occulter les mauvais coups, voire d'interdire la rue à la protestation sociale.

Mais c'est surtout et d'abord une façon insupportable de nier le rôle de celles qui Résistante dans la France occupée, arrêtées, déportées, organiseront la Résistance dans les camps, permettant à des femmes comme S. Veil d'en réchapper.

Un anathème jeté pour interdire à la France d'avoir la considération que leur doit la République.

Cette misérable opération pour contourner l'exigence d'y associer d'autres grandes femmes du 20e siècle telle Marie-Claude Vaillant Couturier ou Martha Desrumeaux, une Lise London ou Lucie Aubrac qui avec Danièle casanova lesquelles en matière de lutte pour la Libération des femmes n'en cèdent en rien à S Veil.

Le VRP de la Gattazerie pratique une théorie qui s'obstine à nier la place du peuple et de son courant révolutionnaire dans le Pays.

Qu'ensuite un hommage national soit rendu à Simone Veil quoi de plus normal et légitime.  Mais pour l'occasion, une fois de plus la réaction affiche ses pratiques ségrégatives qui sont des pratiques de classe.