Quand Le Chapelier
tient le comptoir
de la buvette
Certains cherchent dans la mémoire sociale à quel moment dans l'histoire faire remonter un point de comparaison permettant de mesurer l'entreprise de régression que la Restauration macronnienne veut mettre en place à coup de sabre législatif.
En feuilletant l'histoire il s'avère que le repère le plus achevé renvoie à la loi Le Chapelier de 1791 qui marque la victoire économique et donc politique de la bourgeoisie capitaliste sur le peuple en pleine Révolution.
Cette loi dont Marx disait (Le Capital, livre 1, chapitre XXIV -Karl Marx sur la Révolution française) qu'elle est un véritable « coup d’État des bourgeois ».
Outre le texte de la loi, Canaille le Rouge vous donne le lien pour retrouver un article de l'IHS CGT
" la Loi Le Chapelier prévoyait, dans son article quatre, une peine de cinq cent livres d’amende et d’un an de privation des droits civiques pour les meneurs de coalitions ouvrières. Cette rigueur sera confirmée par le premier Code pénal des 25 septembre et 6 octobre 1791, qui réprime tous les attroupements de salariés de peines variant – selon le nombre de séditieux réunis et le degré de leur résistance – de deux années de prison à la mort. Ces mesures démontrent que, dorénavant, c’est à la police d’État d’assurer l’arbitrage des conflits. Au nom de la liberté individualiste, l’État se met au service des patrons. " (IHS -CGT. J Beauvisage)
En suivant ce lien IHS-Les cahiers de l'IHS-11- La Loi Le Chapelier du 14 juin 1791, fruit amer de la Révolution
Vous retrouverez le parcours conduisant à l'élaboration de la loi Le Chapelier. Elle traduit la domination des maîtres sur les valets dans le rapport de forces de l'après 4 aout 89 installant les privilèges de l'argent et de l'héritage après avoir chassé celui de la naissance et du titre. Laquelle loi a du servir d'ancien testament pour conduire les prêches au veau d'or de la loi Le Chapenicaud.
Chacun pourra mesurer la filiation de la pensée du Macron's boys band avec les racines de l'ultra-réaction de la bourgeoisie française.