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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Catalogne, en marge (encore que ), du débat qui ne regarde que les Catalans.

Publié le 30 Septembre 2017 par Canaille Lerouge

Monarchie espagnole

et les transfuges

rejoignant ses légions

 

Catalogne, en marge (encore que ), du débat qui ne regarde que les Catalans.

Il y a peu Canaille le Rouge mettait  en ligne quelques interrogations sur les raisons de cette exigence populaire :

Il apparaît que des problèmes  d'organisation pas seulement liés à la réaction - canal historique - de Rajoy, l'héritier du franquisme, mais aussi du coté de ceux qui républicains il a 80 ans sont devenus des monarchistes légitimistes, tentent d'entraver toute expression populaire, comme en France en 2005.

Comment dit-on Solferino en Espagnol et en Catalan ?

La presse nous apprend que ...

"Plusieurs des 122 maires socialistes de Catalogne ont reçu des insultes car ils refusent de mettre à disposition des locaux pour le référendum de dimanche. Un exemple de plus de la division et de la tension qui règne dans la région".

 

 A la mi-septembre, deux mots ont été tagués sur la porte d'entrée du siège du Parti des socialistes de Catalogne (PSC) : "démocratie" et "oui". Une référence au référendum sur l'indépendance du dimanche 1er octobre, jugé illégal, que les maires socialistes de Catalogne refusent d'organiser dans leurs locaux.

Les 122 maires socialistes ont alors refusé catégoriquement, en accord avec le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) qui s'oppose à la tenue du scrutin, suspendu par le Tribunal constitutionnel espagnol. Une position similaire à celle du Parti populaire au pouvoir, mais qui ne dirige plus que deux villages en Catalogne.

"La majorité des maires socialistes ont fait l'objet d'insultes sur internet", dénonce Carles Ruiz Novella, qui dirige la ville de Viladecans, située près de l'aéroport de Barcelone. Il cite certains mots reçus récemment : "Traître", "vendu", "va-t'en"... Sur Twitter, certains le traitent aussi de "collabo".

Dans les rues de ces villes socialistes, certains administrés ne cachent pas leurs critiques envers les élus. "Ils se disent sociaux-démocrates, mais les socialistes ont les mêmes méthodes que la droite et le Parti populaire [libéral-conservateur], dit un habitant de L'Hospitalet de Llobregat. C'est pour ça qu'ils perdent toutes les élections en Europe." une colère est la même parmi de nombreux habitants de Viladecans : "L'attitude de la mairie n'est pas démocratique."

 

Comme en France, des radis.

Rouges ou roses à l'extérieur, blancs à l'intérieur et toujours près de l'assiette au beurre.

La question, pour les socialistes espagnols, n'est pas de mener un combat politique pour ou contre le contenu d'une exigence populaire grandissante mais d'abord d'en empêcher l'expression par tous les moyens.

Un peu comme ici Colomb lâchant la garde à cheval contre ceux qui rejettent les choix de Touthenmakron

 "compromission sans frontière", voila leur feuille de route à développement durable.

Après cela l'internationale socialiste se permettra de stigmatiser les pays qui refusent de marcher au pas de l'impérialisme.

C'est vrai qu'ils sont tellement dans l'habitude de jouer les tambour majors. 

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