Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

La rue, l'idéologie, et les reniements des fondamentaux

Publié le 24 Septembre 2017 par Canaille Lerouge in politique, Nouvelles du front, Coup de gueule, Pour réfléchir ensemble, Mémoire et Histoire

jusqu'où sombreront-ils ?

Maintenant serait-ce

l'ivresse des profondeurs

avant le collapsus?

La rue, l'idéologie, et les reniements des fondamentaux

Il faut avouer une certaine dose d'incrédulité pour ne pas comprendre comment il est possible d'en arriver là.

Canaille le Rouge ne pensait pas qu'un jour, il ferait partie du lot de ces incrédules.

Comment est-il possible que d'aucuns non seulement se déclarant communistes mais de plus déniant à d'autres le revendiquant aussi le droit de l'être s'ils ne partagent pas leur choix, comment donc d'aucuns de cette galerie peuvent-ils se mettre à la remorque de la bourgeoisie française pour qu'au nom de leur combat contre un social-démocrate bon teint qui leur taille des croupières, stigmatiser ce qui en France fait l'histoire de la construction révolutionnaire ?

Comment fouler aux pieds ce fait historique majeur, qu'avec le peuple, l'idée communiste a su investir la rue pour construire des rapports de force qui parviennent à contrer l'idéologie dominante et ses appuis institutionnels au point de leur imposer des reculs?

Il semble que si ces choix devaient se confirmer et rien ne va dans le sens d'une volonté d'au moins réexaminer la question, que du côté du P"c"F'une sorte de point de non-retour serait officiellement franchi.

Hormis la rue, de quoi dispose le peuple pour s'exprimer face à l'appareil d'état dominateur ? Des urnes ? La perversion du système représentatif actuel , la délégation de pouvoir et l'organisation antidémocratique des scrutins, la façon dont les gardiens du système le verrouillent, montrent l'impasse ; l'élection présidentielle en a été une démonstration aussi limpide que désespérante. 

Voir ceux qui au second tour ont appelé à voter Macron stigmatiser la Rue au nom de la nécessité de faire barrage à ceux qui rêvent de l'utiliser à leur profit à la place de ceux qui l'ont déserté, éclaire une dérive telle , que comparaison étant, Léon Blum dans ses textes théoriques paraîtrait presque subversif.

Le basculement de pans entiers de cadres du P "c "F dans la stigmatisation de la rue, le recours à une argumentation fausse au regard de l'histoire du mouvement ouvrier qui ferait passer Canuts, Communards, opposants aux ligues fascistes ou insurgés de la Libération, manifestants contre les guerres coloniales ou pour les droits sociaux pour des irresponsables voir des criminels et les tenants de l'ordre face à la rue comme les recours, est un excellent outils de mesure de ce qui n'est plus une dérive mais un reniement.

Elsa Triolet avait dit très justement " les barricades n'ont que deux côtés " Aragon, le chantre de l'insurrection et des combats de rue libérateurs martelant dans un édito tonitruant en contrepoint " j'ai choisi mon camp ".

Tous n'ont pas basculé et peuvent se reprendre, mais Canaille le Rouge croit bien qu'un congrès ne suffira pas à séparer le bon grain qui se cherche de l'ivraie des profondeurs des reniements.

Commenter cet article
P
Bonjour, sur quoi réagissait vous? Cet article est peu compréhensible. J'aimerais avoir plus d'éléments.<br /> <br /> Amitiés communistes