une journée porte ouverte
sérieusement remastérisée
Même le Parisien en a parlé à plusieurs reprises.
Un écrin pour la mémoire de la Résistance va s'ouvrir.
Toute l'équipe du musée, personnels et animateurs de l'association qui le porte, des militants de la mémoire dont de nombreux adhérents du P"c"F accueillent le public pour le lui présenter.
Une journée "porte ouverte" et le lancement d'une souscription populaire pour porter en grand de la Résistance dont celle ouvrière, syndicale, communiste, ouvrir les archives des Brigades internationales, des FTP dont les FTP MOI, celles des mouvements et maquis, les témoignages des insurrections libératrices ; plus d'un millions de pièces d'archives lettres, tracts, journaux, des milliers d'objets liés à la Résistance.
Dans le moment où les valeurs de ce qui construit le C.N.R. sont piétinées par le gouvernement venant à la rescousse du patronat quelle bonne nouvelle à propager. Une demi page dans les colonnes de l'Humanité...qui parle de beaucoup de chose sauf de cela.
Ernest Pignon-Ernest a su très clairement dire comment après avoir réalisé les portraits des 4 panthéonisés de 2015, il rageait de voir "oubliée" la part de résistance populaire, ouvrière, communiste et avait pour cela réalisé le portrait de M Manouchian et qu'il venait les offrir (4+1) en cette occasion et pour cela au Musée de la Résistance nationale.
Qu'il le dise en ce lieu et à cette occasion aurait pu conduire le journal à présenter le nouveau musée, interroger les dirigeants de l'association qui en est propriétaire, leur demander ce qu'ils projetaient. Pas dans le cadre.
Que 30 années de mobilisations populaires et associatives imposent à l'état et à tous les pouvoirs successifs d'en arriver à participer aux côtés de collectivités territoriales plus réactives(villes et départements la région) au financement d'un outil de culture et de mémoire cela ne vaut pas la peine d'informer les lecteurs sur l’opiniâtreté de cette bataille, sur le volume et la nature de la collection.
Un musée de la Résistance au porte de paris dans un département populaire, pour porter cette mémoire donner aux historiens des outils de recherche, rien de cette bataille politique dans le journal de Sampaix et de Péri, fusillés, celui d'André carrel un des organisateurs de l'insurrection parisienne qui cumulera les condamnations comme administrateur du journal dans toutes les censures et répressions de la presse de la libération jusqu'à la fin des années 70.
Pas de présence officielle de la direction du P"c"F es qualité.
Et ce curieux numéro de trapèze dans les colonnes de l'Humanité.
Et vous voudriez que Canaille le Rouge considère cela comme une anecdote ou un faux pas ?
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