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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Mai 68. Commémorer ou tirer enseignement et faire une séquence de même intensité au plus vite ?

Publié le 20 Octobre 2017 par Canaille Lerouge in politique, Pour réfléchir ensemble, Mémoire et Histoire, société, syndicat

Opération idéologique majeure :

Touthenmakron veut le récupérer

pour boboïser le souvenir

et liquider le contenu anticapitaliste

Mai 68. Commémorer ou tirer enseignement et faire une séquence de même intensité au plus vite  ?

Commémorer est-ce bien de cela dont la France à Besoin?

Plutôt que de se mettre dans les pas de septuagénaires officiels aussi rangés que rancis, "cacochyme's connexion" de la cohorte de ceux qui sont passés à vitesse grand V du col Mao au fauteuil du Medef, à la course aux mandats électifs ou aux conseils de rédaction de l'idéologie patronale, et si on remettait la question à plat ?

Canaille le Rouge à fait un rêve :

Oui, 3 semaines de grèves pour mettre le patronat à genoux. Des acquis comme la fin de la traque des syndicalistes, le droit de véto des CE sur les décisions économiques, la retraites à 60 ans , les IRP remises en place, l'augmentation massive des salaires et des retraites, un point 100 des grilles indiciaires définissant la base d'un SMIC fixé avec les O.S..

Voir Macron filer à Frankfort (et demander à Merkel une coloc du coté de Coblence)! le panard! 

Quelques dizaines de milliers de nouveaux syndiqués à la CGT ... et une alternative politique à inventer, pas à réchauffer, avec une organisation politique anticapitaliste cette fois-ci décidée à la construire et pas à instrumentaliser vers des accords de sommet?

Oui pourquoi pas ?

Parce que le piège est là : soit conduire avec le factotum du capital à l'édulcoration de l’événement, sa vision folklorique type "le 22 mars prend le palais d'hiver de Nanterre"  (Ah Bon ?) ou encore "nostalger" sur les Katangais de la Sorbonne, oublier la création de Vincennes qui sort l'université parisienne de son ghetto bourgeois, oublier cette France en grève d'Hendaye à Longwy, de Cherbourg à Cerbère, soit mesurer le tremblement de terre social, culturel, économique et politique, l'entrée tonitruante du capitalisme dans la crise permanente dont il fait ses choux gras ; une entrée alors marquée par une défaite majeure dont il tremble rien qu'à l'évoquer, imposée par tout un peuple qui traduit sa colère en révolte mais rate sa révolution.

Mais aussi l'occasion manqué que marquait de Brest à Vladivostok en passant par Prague la contre offensive  de ce même capital et son impérialisme, réagissant immédiatement, s'appuyant sur des erreurs cumulées tournant de plus en plus au dogmatisme et à la répression voire aux crimes qui conduiront à l’effondrement de cet espoir né il y a cent ans. 

Pas pris une ride cette chanson née en Seine-maritime en juin 1977, là où de 36 à 68 partirent les occupations d'usines, un air du temps dans la foulée de l'après 68 : 

Compagnon de colère, compagnon de combat 
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas 
Tu vas pouvoir enfin le porter 
Le chiffon rouge de la liberté 
Car le monde sera ce que tu le feras 
Plein d'amour de justice et de joie 

 

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