Pour résumer la situation, voici ce qu'il faut retenir de cette journée de débat parlementaire :
– Le gouvernement espagnol a demandé aux autorités catalanes de préciser avant lundi 16 octobre, 10 heures, si, oui ou non, elles ont déclaré l'indépendance de la région.
– Si les autorités catalanes répondent positivement ou ne répondent pas, elles auront jusqu'au jeudi 19 octobre, 10 heures, pour annuler cette déclaration d'indépendance.
– Si le deuxième délai n'est pas respecté, Madrid déclenchera la mise sous tutelle de la Catalogne, par le biais de l'article 155.
– Dans le même temps, le Parti populaire majoritaire au Parlement espagnol a signé un accord avec le parti d'opposition PSOE (Parti socialiste et ouvrier espagnol) pour ouvrir la voir à une réforme de la Constitution dans les mois à venir.
Une fois encore la sociale démocratie propose ses bons services à la réaction.
A Paris, c'est l'axe Valls - Colomb - Pompili -De Rugy - & Cie, à Madrid, c'est le PSOE.
Sachant qu'une réforme de la constitution avec un PPE arrogant c'est la ligne franquiste qui tient la corde.