Cette semaine sur vos écrans :
Te Deum storys
La rally dead box week. "Invalides-Madeleine" ligne impériale.
Si vous l'auriez oublié, cette semaine à Paris c'est aussi après tortures, sévices, et achèvement la mort du code du travail.
Une canaillophile reprend cette phrase d'Elsa Triolet :
« Je suis, comme vous le voyez, des fans de Johnny Hallyday. Vous trouvez cela grotesque ? Vous avez tort, je suis à l'âge où, si on n'est pas un monstre, on aime ce qui est en devenir. Je ne peux pas attendre l'an 2000 quand on invitera un Johnny de cinquante-six ans, si mon compte est bon, à la Maison-Blanche... »
Le problème c'est qu'on a vu ce qu'il est devenu.
Lucidité d'Elsa Triolet sur sa compatibilité avec la Maison Blanche qui n'est pas celle de Kennedy mais plutôt celle de Bush Jr..
E. Triolet avait aussi écrit cette célèbre phrase que Canaille le Rouge reprend souvent : "les barricades n'ont que deux côtés",
Si Dr J. Hallyday Jekyll savait aller au populaire, mister J-Ph Smet Hyde avait choisi son camp.
Enfin, et cet argument doit être sereinement débattu sinon c'est le signe de la renonciation à tout esprit critique : pourquoi personne ne dit rien, voire trouve normal quand on dénonce (à juste titre) les engagements réactionnaires d'un Charlton Heston et qu' en France ce serait crime de lèse "Jhônny" de dire sa désapprobation sur son parcours anti-citoyen d'homme ancré à droite ?
Le talent n'empêche pas qu'au bilan on juge le parcours d'un homme pas un empilage de disques d'or, et le bilan pour moi n'est pas "globalement positif".
Pour sa part La Canaille préfère cette approche.