pour réfléchir ensemble
Une semaine après avoir repris la cité antique de Palmyre, l'armée syrienne a découvert un charnier contenant les cadavres de 42 personnes exécutées par Daech
Palmyre 2016. rappelez-vous. Daesh avec des armes venant des stocks occidentaux via Riyad détruit et mine la ville millénaires, pratiques des assassinats de masse.
Les "bombardeurs" matamores de ce jour, qu'ont-ils alors fait ?
Sans parler d'Alep.
Donc tentons de nous s'occuper un peu de géopolitique.
Pas question ici d'accorder le moindre soupçon d'humanité et progressisme coté Poutine et Assad mais l'agression militaire de ce jour ressemble trop à une opération du Type Colin Powel pour que cela ne puisse l'être.
L'OTAN ayant réussi à renvoyer dans les bras d'Assad la population syrienne, malgré ce qui n'est même plus du domaine du contentieux tant la répression est terrible, le triumvirat de l’impérialisme nucléaire s'est vengé de la défaite qu'il vient de subir.
Les théofascistes en déroute malgré l'aide officielle et surtout matérielle officieuse des alliés Wahhabite de L’OTAN, toute la stratégie de captage des ressources gazières et pétrolières se trouve si ce n'est stoppée du moins durablement compromise (c'est la part de victoire de Poutine).
Les champs pétrolifères de l'Iran restent hors d'atteinte et l'encerclement du château d'eau de la planète (centre orient jusqu'à l'Hymalaya)ne se réalise pas. La feuille de route de l'impérialisme n'est pas tenue alors qu'il n'y a plus de mouvement populaire efficace pour s'y opposer. C'est une humiliation pour les factotum du capital.
Assad qui il y a quelques années abritait les centres de tortures des USA s'est éloigné de la maison mère (sans prendre en compte son peuple) ils le lui font payer(en fait comme toujours, au peuple) et tentent de se donner à la fois une légitimité pour revenir et, en semant la mort pour interdire la reconstruction du pays, installe des germes de crises supplémentaires pour garder instable la région pour justifier un retour. C'est l'exportation du théorème de la Françafrique. C'est à cela qu'ont servi les opérations de ce week-end.
Pas un hasard si Israël et la Turquie applaudissent sachant de plus que la question Kurdes, pour partie clé et verrou, allait exploser à la figure des gendarmes du monde et leur responsabilité historique (voir les mémoires de Weygand, les correspondances de De Gaulle sur les pétroles de Bakou, le bombardement de Damas il y a un siècle).
La dénonciation de ce qu'est Assad ne peut conduire au lâche soulagement ni aux bombardements de ce jour. Ils installent une mine à retardement dans une des poudrières majeures de la planètes.
Cela conduit canaille le Rouge à un constat concernant les positionnement des uns et des autres.
Même s'il persiste à ne pas du tout apprécier J-L. Mélenchon, Canaille le Rouge aurait aimé que dans le camp se disant progressiste, ensemble ou de façon convergente, entendre des propos de cette nature :
" Les frappes contre la Syrie se font sans preuve, sans mandat de l'ONU et contre elle, sans accord européen et sans vote du Parlement français. Et cela sans aucune perspective politique en Syrie. C'est une aventure de revanche nord-américaine, une escalade irresponsable. La France mérite mieux que ce rôle. Elle doit être la force de l'ordre international et de la paix".
La canaille se tamponne de l'accord européen, JLM y tient c'est un point de divergence, pour le reste, il partage.