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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Service public, France, Palestine et un peu d'aide pour y voir clair

Publié le 13 Juin 2018 par Canaille Lerouge in politique, impérialisme, service public, trahison, complicité, Pour réfléchir ensemble, Coup de gueule, Mémoire et Histoire, Mensonge d'état

 

Pour ceux qui préparent

leur congrès,

parlons internationalisme.

L'internationalisme, vous allez le vérifier ,

cela commence

à la pointe de ses souliers

 

Service public, France, Palestine et un peu d'aide pour y voir clair

Médiapart rapporte dans son édition du 13 juin que l'état israelien use de l'implantation de tramway pour rendre irréversible l'annexion de Jerusalem.

Le transport collectif (vous remarquerez que Canaille le Rouge n'use pas ici de la notion de Service public, et pour cause) est un outil politique de l'impérialisme israélien.

L'article nous apprend qu'au coté de Siemens (pardon pour l'instant encore Alstom) et de Egis rail (à aussi explorer!!! et dès lors, on en découvre de belles *), une entreprise très banalisée pour les non initiés (Systra) est dans le tour de table opérationnel.

Avant de rappeler quelques données, regardons qui dirige Systra :

sur la photo ci-dessous vous y verrez un certain Pepy Guillaume, déjà encore toujours là, une certaine dame Borne et d'autres dont les quartiesr de noblesse au service de l'impérialisme s'affichent ci dessous.

toute la partie rédactionnelle ci dessous (en noir)  est bien sûr à conserver entre guillemet des éditeurs du site de Systra.

Gouvernance

Gouvernance

Toute l’organisation de SYSTRA est conçue pour être au plus proche des attentes de chacun de nos clients. Cela passe par une implantation géographique bien répartie à l’international, une écoute attentive de vos demandes avec des réponses adaptées, une équipe dédiée et disponible à tout moment.

DIRECTOIRE

  • Pierre Verzat : Président du Directoire
  • Bruno Schmitt : Directeur Général Adjoint Finance et Administration
  • Andrew McNaughton : Directeur Général adjoint Opérations

CONSEIL DE SURVEILLANCE

Présidé par Pierre Izard, Directeur Général Délégué Système et Technologies Ferroviaires de SNCF, et co-présidé par Catherine Guillouard, Présidente-Directrice Générale de RATP, il se réunit 4 à 6 fois par an pour examiner la stratégie du Groupe, vérifier ses performances ou encore approuver ses engagements les plus significatifs.

Composition du Conseil de Surveillance :

  • Pierre Izard : Directeur Général Délégué Système et Technologies Ferroviaires de SNCF, Président du Conseil de Surveillance
  • Catherine Guillouard : Présidente-Directrice Générale de RATP, Vice-Présidente du Conseil de Surveillance
  • Gwendoline Cazenave : Directrice du TGV Atlantique de SNCF Mobilités
  • Marie-Claude Dupuis : Directrice Stratégie, Innovation et Développement de RATP
  • Jean-Yves Leclercq : Directeur financier de RATP
  • Agnès Romatet-Espagne : Directrice des Relations Internationales de SNCF Mobilités
  • Guy Teulières : Représentant permanent de BNP Paribas
  • Thierry Simon : Représentant permanent du Crédit Agricole CIB
  • Pascal Poirot, Eva Rudin : Membres indépendants
  • Sébastien Andraud, Fabienne Fayard, Eric Pruvost, José Sierra, Brigitte Verchère : 
    Membres salariés
  • Alain Frybourg : Censeur, représentant permanent de Natixis
  • Philippe de Vulpian : Censeur, représentant permanent de Société Générale

Petit rappel historique :

Systra au départ est une belle et bonne chose pour laquelle nombre de militants CGT (et communistes) de la SNCF et de la RATP se sont battus pour proposer coopérations et assistances d’ingénierie aux villes et pays demandeurs une aide technologique et industrielles pour développer leurs services publics.

Et Systra c'était un outil bigrement efficace.

Malgré d'autres questions extérieure à ce débat, il faut rappeler le rôle de Claude Quin, président de la RATP pour booster cette démarche, le role essentiel des administrateurs CGT à la SNCF et à la RATP pour construire cet outil de coopération.

L'intégration dans deux entreprises publiques nationales à statut donnait des garanties pour cela.

Vint un certains Gayssot qui au détour du volet transport de la loi SRU, celle qui structures l'organisation de la mise en concurrence du transport régional SNCF, en pleine nuit (Canaille le Rouge y a assisté en direct), à l'occasion d'un amendement d'harmonisation devant s'appliquer à la RATP (non examiné par les députés en commission mais concocté avec Jospin pour faire entrer la concurrence libre et non faussée de l'UE ) en cassant le statut de la RATP met la partie de Systra RATP hors statut public et met le transport en ile de France non pas au service du public mais de la majorité politique qui détient la majorité au conseil régional. La droite alors a applaudit Gayssot ...et n'a pas pris part au vote certaine de voir sa revendication mise en orbite par la gauche plurielle. 

La direction de la SNCF s'empressant de filialiser ...sa part de sa filiale au nom des principes de respirations des SP si cher à Rocard et son équipe d'alors dont un certain Mélenchon au coté de Huchon et autres caciques du PS.

Cela permet ainsi à Systra privatisé d'échapper au controle politique de l'état et de ses salariés.

Ceux qui doutent retrouveront le tout au journal officiel. Les archives des débats au comité départemental de Paris du P"c"F si elles ont été bien conservées confirmeront l'existence de ce débat en son sein.

Aujourd'hui , Systra , au-delà des compétences techniques et technologiques de ses ingénieurs (qui devraient quand même s'interroger sur la finalité de leur travail) est devenu cet outil qui permet au massacreur de Gaza, au pouvoir qui foule au pied les résolutions de l'ONU,  d'organiser le passage de" zone sous gauleiter" à celui de "zone annexée interdite" à ses habitants historique. 

Cela rappelé pour faire mesurer la responsabilité historique de celles et ceux qui alors que l'horizon était bouché, que les  cellules et sections des cheminots communistes parisiens, celles de la RATP, refusaient la participation au gouvernement Jospin.

Cela dit, vu qu'aucune autocritique de cette période ne semble vouloir tenter de poindre du côté de la Place du Colonel Fabien, pour Canaille le Rouge, autant mettre cette question sur la table pour savoir ce que les adhérents du PCF qui ne font pas défaut à la cause palestinienne pensent du rôle qu'a joué à ce moment la direction de leur parti.

L'internationalisme, le plus souvent cela commence au bout de ses souliers.

Jeter un œil en dessous pour voir ce que la direction du PCF a su cacher à ses adhérents quand elle excluait de fait du parti ceux qui refusaient de cautionner cela :

Ils savaient et vous ont menti. 20 ans de mensonges et de purges pour payer des hors-sols si possible sénateurs lesquels comme au Mans cette semaine vont élire au fauteuil de maire un de ceux qui ont fait chasser le maire communiste il y a quelques mandats.

Réflechissez et rappelez-vous que surtout dans les phases les plus rudes de la lutte de classe le sigle ne fait pas la ligne et que les barricades n'ont que deux côtés.

" Maître d'œuvre qualifié par Réseau Ferré de France et la SNCF*  , Egis est la seule ingénierie privée qualifiée sur l'ensemble des segments techniques. RFF a décerné en 2012 à Egis l'agrément complet de maître d'œuvre études et travaux ferroviaires : coordination générale, voies, génie civil, bâtiments, équipements de traction électrique, signalisation et télécommunications. Egis est autorisé à travailler sur tous types de projets de maintenance, tant sur les lignes nouvelles que sur les lignes en exploitation." 

Donc ce sont les deux entreprises publiques, leur principaux dirigeants qui non seulement héberge mais laisse gracieusement le gîte et le couvert à la boite privée chargée de les faire disparaître du paysage. Dans cette période de lutte intense à la SNCF cela valait le coup de le rappeler.

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