Manu El Monarc avance dans son projet lequel est politiquement et socialement mal mesuré et donc mal combattu par ceux qui doivent de toute urgence s'y attaquer.
Il s'appuie sur un rapport de force qui lui a été apporté sur un plateau :
Ceux qui ont appelé à voter pour lui sont tétanisés et il profite de l'avantage.
L'issue passe par l'annonce ferme et publique de leur erreur majeure qu'il faudra bien qu'ils assument pour redevenir crédibles s'ils veulent prendre pleinement place dans la construction de la riposte.
En attendant, les victimes, l'immense majorité des salariés et des retraités, les jeunes stigmatisés et pourchassés parce que jeune partout dans la société ne peuvent attendre.
La colère qui grandit si elle n'a pas de cadre pour se déployer permet toute les manipulations, toutes les récupérations y compris par les démagogues de toutes natures. Ce qui se passe en particulier en Italie est sinistrement éclairant.
Le cadre politique pour s'affranchir de ces pièges ne peut être défini que par les intéressés eux même et ne peut être déterminé par d'aucun depuis les antichambres ou cénacles se parfumant d'avoir la solution. L'avant garde n'est pas auto-proclammable, elle est le mouvement qui se construit pour abolir l'état des choses existant.
Hors de la censure du mouvement populaire qui à juste raison a droit de se méfier de ceux qui débarquent programme clés en mains, pas d'issue pertinente et durable.
Voilà le paysage.
Qui veut construire quoi ?