Quand Darmanin , Tartarin de Bercy
prépare les chasses présidentielles
Ci dessous, l'ENA - 1ère promotion 1945-46.
Le concept de parité était encore dans les lymbes
"Vous êtes mis à la disposition du gouvernement pour servir le pays"
(Darmanin, laquais macronien devant les énarques)
Canaille le Rouge, candidement croyait que statutairement les fonctionnaire étaient au service de l'état et de la République pas au service du gouvernement
Le petit marquis de Bercy ayant de surcroît déclaré :
« Nous n’avons pas créé la fonction publique pour les fonctionnaires. Nous n’avons pas créé l’ENA pour les énarques »,
A quelle avec ce "nous" hauteur le laquais se hisse. Il ne fait pas son âge !
Ce Darmanin, lequel, telle Rome et son inquisition s'appropriant les travaux de Giordano Bruno, s'autorise des privautés avec la vérité historique qui méritent d'être dénoncées.
Rappelons lui que certes si depuis sa création, ses missions et le recrutement ont été tordus au point d'en faire une réserve naturelle de cadre sup pour le capital, l'ENA est une création de 1945 dans le cadre du programme du CNR, ce CNR que Darmanin et sa secte politique n'ont de cesse de briser dans les mémoires et d' anéantir dans sa construction pour obéir aux exigences du capital.
Petit rappel pour ceux qui l'ignore et hélas ils sont nombreux :
L'ENA est installée par l'ordonnance no 45-2283 du par le Gouvernement provisoire de la République française, alors présidé par le Général de Gaulle.
Une décision préparée par la Mission provisoire de réforme de l'administration, placée auprès du chef du gouvernement et dirigée par Maurice Thorez, vice-président du Conseil et secrétaire général du Parti communiste français.
Après la démission de Gaulle de la présidence du Conseil le , Maurice Thorez va réussir à mener à bien la réforme administrative et l'élaboration du statut de la fonction publique (ce statut que le pouvoir et les énarques d'aujourd'hui travaillent à vider de ses garanties pour faire des fonctionnaires les obligés du gouvernement (voir la phtrase de Darmanin qui prend alors tout son sens).
Thorez et l'équipe de Résistants de la fonction publique vont se préoccuper d'assurer d'abord la naissance de l'école nationale d'administration.
Michel Debré, maître des requêtes au Conseil d'État et commissaire de la République à Angers, animait cette mission de création de l'école. Il a assuré la première direction de l'école.