L'humour cynique du quai d'Orsay

Qui ne souscrirait pas à interdire à toute puissance étrangère de s’immiscer dans les affaires d'un pays tiers ?

De tous pays, de tous tiers, nous et notre gouvernement compris pour les deux termes.

Bon, disons le clairement, Canaille le Rouge n'est vraiment pas ce qu'on peut appeler un poutinophile. Les pouvoirs oligarchiques sous quelque latitude que ce soit ne peuvent avoir de près ou de loin son soutien.

Pour  autant,  il semblerait à La canaille que l'urgence pour maintenir une présence humaine sur la planète résiderait plus dans la contention du fou furieux de la Maison blanche que du côté du certes glacial mais plus réfléchis du pensionnaire du Kremlin. L'épisode de l'avion russe abattu cette semaine montre où sont les aventuristes, France comprise.

Alors que du côté du Potomac "on" cherche à booster toutes les occasions pour créer les conditions dont l'industrie de guerre US (pas qu'elle d'ailleurs) a besoin pour écouler ses stocks, sinistre ministre, tel Mangin,sur sa tour près de Villers Cauteret  il y a un siècle, Le Drian regarde exclusivement vers l'Est.

Dans son interview, l'homme qui fit ses débuts dans la ville créée historiquement au point d'en porter le nom pour l'expansion coloniale et l'impérialisme français, avec la phrase qui sert de chapôt à cet article du Monde et reprise ici, on hésite entre sens d'un humour acerbe décalé, provocation limitée par manque de canonnière ou lendemain de beuverie au mess des officiers du 3e RIMA, mais il l'a dit.

Les cartes ci-dessous vont aider à faire percevoir la nature réelle de la menace Russe en attendant le retour par le même (ou successeur) de la peur du péril jaune à mesure que les peuples d'Afrique réussiront à s'affranchir de la françafrique, de leur bourgeoisie compromise à coup de francs CFA et du pillage des ressources de tout un continent.  Sûr que Bolloré et ses potes partagent l'avis de Le Drian.