Le sénateur a été audible
Mais il va falloir rapidement
mettre les pieds dans l'"EPPLA"
Ainsi donc pour aider à la transition énergétique, grande victoire, la prime EPPLA ("Edouard Philippe-Pierre Laurent- associés") va voir le jour.
Pierre Laurent demande et..
Avec une volonté affirmée faisant consensus, par ces méthodes viser une transition énergétique lowcost par un basculement individuel vers un véhicule électrique paré de toute les vertus...et permettant de faire payer par les salariés l'entretien des infrastructure dont le grand patronat à besoin pour tous ses transports des marchandise au premier chef, et aussi technique pour organiser la production.
Mais avant d'aller plus loin sur cette question, plus qu'une observation, un rappel pour ceux qui depuis la stratosphère l'on perdu de vue :
Pour les trajets domiciles travail, l'urgence n'est pas la voiture électrique ou moins polluante pour moins chère, mais un service public de transport efficace et dense dont le coût doit être supporté par le bénéficiaire réel de ce transport : le patronat.
Tout le reste n'est que poudre aux yeux et accompagnement des politiques de flexibilité mobilité de la main d'oeuvre et admettre les critères patronaux en matière de délocalisations restructurations.
Il faut ne jamais avoir travaillé en 3x8 à 80km de son domicile pour croire que le véhicule électrique économisera la fatigue et les risques du trajet.
Electrique ou à essence, le verglas ou l'orage ne sélectionne pas.
Maintenant, puisque la bobologie contagieuse ayant atteint tout le spectre du monde des hors sol, Canaille le Rouge va tenter d'aider à fixer le débat.
Pour ce qui suit, Canaille le Rouge n'ouvrira pas à ce moment le dossier des conditions de fabrication et recyclage des batteries (dimensions humaines, pillage impérialiste, et conséquences environnementales) , pour en rester uniquement à l'aspect budget des ménages.
Sachant que le prix plancher d'une berline à 4-5-places électrique ou bi mode ( Combien de foyer de salariés ont-ils les moyens d'avoir deux voitures) est de 30 000 euro, que le SMIG net 35h00 est à environ 1200 €*, il faudrait pour un smicard investir 25 mois de revenus pour avoir le droit d'aller se faire exploiter en 3X8 à 40 bornes de chez lui -et le trajet est bien souvent plus grand.
Si nous calculons une durée de vie de 10 ans avec un remplacement des batteries (5000€) à mi-parcours ou la location à minima 75€ mois soit 900 € ans (hors prix du rechargement) qui feront 9000 € soit 2 fois la prime "EPPLA", ajoutons une autonomie réelle plus près de 250 km donc 80km AR de trajet domicile travail sur 5 jours donnent 400 km et 100km de courses et démarches administrative par semaine à minima. (la question vacances loisirs et vie sociale n'est pas intégrée dans le calcul).
La recharge revenant à environ 1.1€ (c'est le miroir aux alouettes) aux tarif 2018 cela donnerait 100€ par ans .
La prime Philippe 'j'ai entendu P. Laurent" va couvrir moins que la location des batteries sur la moitié de la durée de vie escomptée du véhicule.
Reste donc aux Franciliens (et bientôt ailleurs) à s'endetter pour changer leur ancien véhicule pourtant en bon état, devenu devenu invendable (ou selon les critères imposant le mode de motorisation, exportateur de pollution), perdre 50% de l'autonomie , à faire un safari pour trouver des bornes électrique la transition n'ayant pas été planifiée, le tout pour amputer les salaires du dit smicard à minima de 25% sur une durée de 10 ans.
Pendant ce temps, on ferme les lignes de chemin de fer y compris électrifiées, on asphyxie et privatise les régies publiques de transport publique, le patronat continue de délocaliser restructurer usant de la main d'oeuvre comme d'un stock dont il n'aurait pas à assumer le coût.
C'est ainsi que ce démontre comment une proposition paraissant sympathique, vite reprise par le gouvernement se révèle de fait un outil de gestion de la crise, financièrement et idéologiquement particulièrement bien affûté.
Quand Canaille le Rouge vous dit que la direction du P"c"F , au delà du vocabulaire, a perdu tout repère de classe, il ne s'agit pas d'une accusation gratuite mais un constat reposant sur des faits incontestables. ce dossier en est une cuisante démonstration.
* Rappelons à nos têtes pointues que les achats se font avec de l'argent net et pas avec du brut ou brut salarial.