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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Les ouvrières en France à la fin de la Première Guerre mondiale

Publié le 10 Novembre 2018 par Le Mantois et Partout ailleurs

Cet article est reposté depuis Le blog de Roger Colombier.

Les tranchées ; bien évidement. Les plus de 8 millions de mobilisés, les 1 400 000 tués, ses millions de bléssés  et...privilège des feuilles de chêne plus efficaces qu'un casque... la petite cinquantaine de généraux tués. Mais aussi à l'arrière. Ce que montre Roger :

... Les grèves ont doublé et 1917 marque un pic dans les revendications des femmes : suppression du travail aux pièces et plus grande correction de l’encadrement « dont le langage est souvent offensant pour notre dignité », « à travail égal, salaire égal ». La presse parle de « crimes contre la Défense nationale ». Des grévistes sont arrêtées et condamnées...

...Le 2 juin 1917, Raymond Poincaré, président de la République française, note que « deux mille ou trois mille femmes grévistes ont parcouru l’avenue Alexandre III et les Champs-Élysées. Elles portaient des bannières et poussaient des cris tumultueux ». Des permissionnaires s’y sont joints et ont affronté la police qui tentait de la disperser. Le 1er mai 1917, 10 000 personnes ont participé à un meeting du Comité de défense syndicaliste, fraction de la CGT hostile à la guerre. ...

Une belle page offerte par l'ami (et camarade) R.Colombier. Allez vite vous y plonger.

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