Une demande à ne pas limiter,
même si certains semblent
vouloir jouer petit bras.
Devant la violence de la répression policière puis les condamnations en justice certains s'élèvent (à juste titre ) et demandent une amnistie. Canaille le Rouge y souscrit totalement mais il espère que les inititeurs de la démarche dans la société en général comme au parlement en particulier n'en resteront pas à cette exigence bien sélective.
Depuis des mois des salariés sont condamnés par les tribunaux des juges et procureurs au service du capital. Ces condamnés parfois avant même le jugement sont mécaniquement licenciés ou révoqués.
Même sans condamnation, des dizaines de syndicalistes sont sous le coups de mesures de cette nature.
Pour autant nous n'avons vu jusqu'à présent qu'une campagne portée par ceux qui ne s'attardent qu'aux réprimés du mois de décembre, et encore pas tous, ceux des entreprisse ne figurent pas dans leur nomenclature.
Entre l'indignation électoraliste, celle sélective où la haine de classe perle au travers des choix et le rassemblement autour de toutes les victimes des répressions politiques sociales et syndicales, il y a là aussi oeuvre de clarification à faire.