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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Etat de ... pour garder leur...

Publié le 8 Décembre 2018 par Canaille Lerouge

Siège

Etat de ... pour garder leur...

Habillés de bleu, armés, ils "encadrent" des jeunes qui doivent garder les mains sur la tête. 

Sur la photo du bas debout ils sont entre les mains de la milice.

celle du haut obligés de s'agenouiller , entre celles de la police.

Celle du bas est encore plus humiliante que celle du haut. Et pourtant... la Milice !

100 ans après l'armistice les va-t'en guerre reprennent du service.

Mais là , ils recherchent la guerre civile.

Les maitres à penser de Manu El Monarc,  avec le Ricoeur à l'ouvrage qu'on leur connait nous ressortent les unes après les autres les bonnes vieilles méthode si bien valorisées par l'école Papon.

Faire peur, intimider, humilier pour mater toute contestation. Criminaliser les luttes les présenter comme ferment d"affrontements et jouer de la dramaturgie la plus pétainiste jusque dans la phraséologie (se rappeler de la sortie du factitum du MEDEF davant les maires qu'il avait fait venir au château, cette reprise des termes de Pétain le 8 aout 41 sur ce "vent mauvais" qui souffle sur le pays

Déploiement de force à la hauteur e la peur des beaux quartiers. Au sein de cette colère des tentatives de l'emmener vers où les forces de répression les attendent.

Mais les provocations sur Paris ne peuvent masquer la profondeur d'une colère qui rentre en résonance avec les luttes dans les entreprises. Vu vendredi  sur un barrage au coeur de la très conservatrice Vendée, un calicot confectionné à la hâte tendu sur un rond point, ce mot d'ordre cri du peuple :

"Macron !Monarchiste ! Il prend au peuple pour donner aux riches"

Ce n'est pas éxactement ce qu'on a l'habitude de lire ou d"entendre dans ce coin du Pays et cela donne l'échelle et la nature de classe de cette colère. Reste maintenant à ce qu'elle se mutualise avec celles qui dans les entreprises, dans les lycées et partout où les conséquences de la macroncratie se font sentir.

L'absence d'alternative politique pèse sur la capacité à trouver une issue, le syndicalisme de lutte et de classe est devant une grande responsabilité.

La réponse à la colère par la spirale provocation-violence-repression ne fera qu'envenimer les choses. Maintenant la seule issue pour le pouvoir  éside dans la satisfaction des revendication en matière de salaires retraites de fiscalité d'avenir pour les jeunes.

On verra ce soir où en est le gouvernement à sa façon d'éteindre les incendie qu'il a alumé ou s'il atise les braises. 

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