reprise d'une parodie musicale
Benalla est là, Benalla est là
des gars comme lui, y'en a pas deux
il est le fléau de d...Jupiter
Ainsi dans la France de 2019, quand pour dénoncer un scandale qui terni l'image du pays faisant que le monde entier se gausse de nos institutions, une gazette faisant oeuvre de lanceur d'alerte dans la tradition mise en place il y a bientôt quatre siècles par Théophraste Renaudot, (avec l'aide du premier ministre d'alors pourtant si peu démocrate), met sur place publique faits et méfaits exigeant que justice s'en saisisse, ce sont les porteurs de nouvelles que les archers accompagnant lieutenants de justice féaux du monarque qui viennent des potron-minet tenter de se saisir non pas de l'auteur des méfaits mais de ceux qui les révèlent.
Mais en touthenmacroncratie, tout à la préparation de son printanier plébiscite, Manu El Monarc n'est pas à cela près.
A voir tant d'acharnement à couvrir on ne sait quoi, le factotum de l'Elysée, émule de Trump, celui qui disait matamore et fier à bras "qu'ils viennent me chercher" non seulement dès que la presse tente de traverser la rue se dérobe mais use des pratiques d'un Badinguet pour tenter d'intimider.
L'Elysée va finir par devenir l'antre de ce conspirationnisme, suaire dont son locataire affuble ceux qui exige clarté et transparence.
Cela donne l'impression d'une course de vitesse pour bloquer le compte à rebours déclenchant une affaire d'état.
Nous sommes comme devant un Benallagate devenant de jour en jour un Macronallagate.