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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Carnet ...de chèques, les rescapés des 1ere classes de l'ISF, le Figaro nous dit leurs souffrances et leur refuge dans la foi

Publié le 16 Avril 2019 par Canaille Lerouge in Coup de gueule, Du côté du capital, fiscalité, Mensonge d'état, Pour réfléchir ensemble, polémique

Si le Figaro le dit, alors ...

pourquoi douter ?

Carnet ...de chèques, les rescapés des 1ere classes de l'ISF, le Figaro nous dit leurs souffrances et leur refuge dans la foi

Ces braves gens gavés par le pouvoir, épargnés maintenant par l'ISF vont pouvoir doubler la mise.

Ils donnent pour NDDP et pour 100 de donnés, mais ils se verront remboursés par les contribuables qui paient via l'IRPP, la TVA, le TICP et autres délicatesses fiscales ce qu'ils font semblant de donner à hauteur de 60 voire 90%.

Depuis hier soir, les résidents fiscaux extra frontaliers reviennent se gaver au robinet de Bercy 

A ce niveau d'escroquerie d'état ce n'est plus de l'aide en catimini mais du grand art officiel.

Pas étonnant que cela se bouscule au portillon.

Que dit la loi ?

C'est le Figaro (16 /04/2019), expert, qui nous renseigne : 

"Depuis la loi Aillagon de 2003, destinée à favoriser le financement de la culture, les entreprises peuvent déduire 60% de leurs dépenses en faveur du mécénat, avec la possibilité de bénéficier d’un échelonnement de l’avantage fiscal sur cinq ans, dans une limite de 25% du don. Cette réduction fiscale peut même atteindre 90% lorsqu’il concerne l’achat de biens culturels considérés comme des «trésors nationaux» ou présentant «un intérêt majeur pour le patrimoine national». La remise est alors appliquée dans la limite de 50% de l’impôt dû.

Cette mesure, qui signifie que l’entreprise ne contribue in fine qu’à 10% de son geste, ne peut en théorie pas s’appliquer à la reconstruction de Notre-Dame de Paris: cette extension a parfois été envisagée par le ministère de la Culture, sans aboutir. Mais plusieurs voix se sont élevées depuis lundi soir pour pousser le gouvernement à favoriser une fiscalité la plus avantageuse possible.

Le Figaro le même jour publie une première liste de donateurs issus du gratin du tapin du capital. les braises étant encore fumante on en est déjà à  700 millions € (sept cent millions) pour la restauration de la cathédrale parisienne, histoire de vite signifier que quand ils disent "Notre Dame" le "notre est privatif" comme "nos" usines ou "notre" jardinier.

Pour aider a évaluer leur "taux d'effort" (rapporté à ce qui est rappelé plus haut sur la défiscalisation), on aime ou pas mais existe une base de comparaison. Pour les restau du cœur et le concert des enfoirés, en 2017 cela aura été 18 millions d'€ collectés sur plusieurs jours pour que des gens puissent manger durant des semaines.

La famille Pinault par exemple annonce offrir (1/350e de sa fortune) 20 millions. Plus de 11 collectes annuelles des restau du cœur, que nous (les contribuables) lui rembourseront à hauteur de 60 à 90% selon le barème que vite leur fondé de pouvoir de l'Elysée va faire valider.

La défiscalisation et l'ordre moral sont de glorieuses béquilles pour la construction des choix de leurs solidarités.

Dans les villes où ce gratin réside , on s'oppose aux centres d'accueils pour réfugiés et on prend des arrêtés anti-mendicités.

Si vous voulez vérifier les comptes voici les chiffres donnée par le GFigaro : 

Familles Pinault, Arnault et Bettencourt: 500 millions

La société d’investissement de la famille Pinault, Artemis, va débloquer 100 millions d’euros pour participer à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, a annoncé son président François-Henri Pinault. «J’ai vu ma fille de 17 ans pleurer. Cela nous a pris aux tripes. C’est un défi incroyable, et dans les temps qui courent un geste symbolique. On sera beaucoup à participer, chacun en fonction de ses capacités», a-t-il expliqué mardi matin sur Europe 1. La famille héritière de L’Oréal, les Bettencourt Meyers, ainsi que le géant mondial des cosmétiques ont annoncé mardi un don total de 200 millions d’euros pour Notre-Dame de Paris, dont 100 millions d’euros via la fondation Bettencourt Schueller.

Le groupe LVMH et la famille Arnault ont également annoncé mardi un «don», d’un montant de 200 millions d’euros au fonds dédié à la reconstruction de Notre-Dame. «La famille Arnault et le groupe LVMH, solidaires de cette tragédie nationale, s’associent à la reconstruction de cette extraordinaire cathédrale, symbole de la France, de son patrimoine et de son unité», écrivent-ils dans un communiqué.

» LIRE AUSSI - Comment aider à la reconstruction de Notre-Dame de Paris?

D’autres entreprises françaises se mobilisent

D’autres groupes et familles actionnaires ont annoncé leur participation à la reconstruction.

Patrick Pouyanné, le PDG de Total, a ainsi indiqué que le groupe ferait un don de 100 millions d’euros pour financer la reconstruction.

Martin et Olivier Bouygues ont annoncé un don de 10 millions d’euros, ajoutant que le groupe Bouygues s’engagerait dans un mécénat de compétences pour prendre part aux travaux de rénovation.

Jean-Claude Decaux, fondateur de JCDecaux et sa famille ont annoncé mardi dans un communiqué qu’ils contribueraient à la restauration du monument, à travers JCDecaux Holding, en apportant 20 millions d’euros à la souscription pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris.

L’homme d’affaires milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, qui contrôle la société d’investissement Fimalac, a également annoncé vouloir participer à «l’effort national de reconstruction». Montant du don: 10 millions d’euros «pour la restauration de la flèche, symbole de la cathédrale» qui est tombée dans l’incendie de lundi.

Des banques se sont jointes à la liste des futurs donateurs: Crédit Agricole Île-de-France (5 millions), Société générale et BPCE donneront chacun 10 millions d’euros, et Crédit Mutuel ainsi que BNP Paribas ont également fait des promesses des dons sans préciser le montant.

Le géant informatique français CapGemini s’est dit «solidaire de l’effort national» et a annoncé le versement d’un million d’euros pour contribuer à la reconstruction de la cathédrale. Vinci, Michelin et Air Liquide ont également annoncé souhaiter participer au financement, mais sans indiquer pour l’heure de montant tout comme le groupe immobilier Duval.


Le patronat se mobilise

Les syndicats de patrons ont également appelé à l’action. Le Medef a appelé les entrepreneurs à participer à la collecte lancée par la Fondation du patrimoine, tandis que la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) «se tient à la disposition des pouvoirs publics pour mobiliser son réseau national d’artisans».

De son côté, l’Association française des entreprises privées (Afep) a invité pour sa part chacune de ses 110 entreprises adhérentes à contribuer, indépendamment de l’initiative de chacune d’entre elles, à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, à hauteur d’une année de cotisation à l’association.

Groupama a annoncé offrir 1.300 chênes qu’il prélèvera dans ses forêts normandes, «pour respecter le travail des Compagnons de l’époque», pour la «reconstruction de la charpente» de la cathédrale.

Saint-Gobain mettra «à disposition son expertise en matière de rénovation et de matériaux, notamment en matière de restauration de vitraux» dont certains ont explosé.

De son côté, la compagnie Air France a annoncé qu’elle assurera «le transport gratuit de tous les acteurs officiels qui participeront à la reconstruction».

Des promesses de dons dans le monde du sport

La présidente de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie Boy de la Tour, a également promis mardi que le football français allait «se mobiliser pour pouvoir aider financièrement à la reconstruction» de la cathédrale.

Côté hippisme, le monde des courses a décidé de rebaptiser le Prix du Président de la République, qui doit se tenir dimanche à Auteuil, du nom de la cathédrale et «d’en reverser le bénéfice au profit de la reconstruction» de l’édifice.

Par un tweet matinal aux Etats-Unis, Tim Cook, le patron d’Apple, a assuré que la firme à la pomme allait «donner pour les efforts de reconstruction afin d’aider à restaurer le précieux héritage de Notre-Dame», sans préciser de somme. Henry Kravis, co-fondateur du fonds d’investissement américain KKR, et son épouse Marie-Josée Kravis, «attristés par l’incendie», ont annoncé contribuer «dès à présent» à hauteur de 10 millions de dollars (8,85 millions d’euros). C’est le premier don d’ampleur venu de l’étranger.

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