RIC et raque
Le chiffre a été donné par l‘amiral délégué de la SNSM dans le Finistère ; il y a urgence.
70 millions de cette monnaie qui a de commune qu'elle est si peu abondée par ceux qui en ont le plus, sont indispensables pour renouveler la flotte de la SNSM frappée d’obsolescence programmée par l’État qui ne lui donne quasiment pas de moyens. (d’où ces troncs dans les ports, les lotos, les braderies au bénéfice de la SNSM). L'amiral se plaignant que seul un plaisancier sur 10 donne pour le sauvetage. Certes et sachant que cette catégorie ne se recrute principalement pas parmi les titulaires du RSA ou travaillant sur chaîne en 3x8.
Reste une question qui n’est pas marginale et faisant passerelle, : parmi tous ces braves gens qui pour le plus grand nombre se sont précipités au travers de tous leurs relais médiatiques disponibles, pour annoncer combien ils comptaient (le terme est des plus juste) donner pour reconstruire NDdeParis, ces derniers disposent de yacht et autres navires à voile ou à fioul hyper polluant détaxé, vaisseau dont chacun vaut au moins le coût de ce renouvellement total de la flotte de la SNSM.
Certes, dès sortie du chantier, la mise en mer de leur rafiot de grand luxe, entre prêtre et autre VRP de la protection divine tous agitent amulettes et encens charger d’accompagner le navire et lui éviter les gouffres amers.
Mais, et c’est la singularité pointée dans tous les ports connus de tout le littoral français, enregistrée par de toutes les capitaineries de Dunkerque à Menton avec une accentuation dans les ports de la Riviera-zone sud, quasiment tous immatriculés sous le registre de complaisance de pavillons fiscalement paradisiaques, aucun de leur propriétaire (que les exceptions lèvent la main) n’a jamais donné le moindre fifrelin pour financer la construction de ces canots que des bénévoles au péril de leur vie conduisent par tout temps pour sauver des vies, dont éventuellement celle de ces méprisables méprisants radins.
Concernant l’État, Canaille le Rouge propose de mettre des troncs, d’organiser les lotos, les braderies pour renouveler le stock de LBD et leurs munitions et, puisque Beauvau est leur commun ministère de tutelle, d’user des crédits publics ainsi économisés pour les affecter à la SNSM et aux centres de secours des pompiers, leur octroyant enfin les moyens qui leur fond si cruellement défauts ?