Pas de nuit du 4 août
pour les 93 conjurés
de l'incitation sélective.
Quand on dit quatre-vingt treize, les un pensent 9-3 et département, d'autre Victor Hugo et littérature, les branchés média people réacs n'y verront que télé.
Un autre concept va pourvoir se rattacher à ce nombre.
C'est celui des parlementaires pétitionnaires revendiquant le droit d'user des transports aériens intérieurs qualifiés du doux nom de vols domestiques.
Canaille le Rouge aurait pu faire l'impasse sur ces " se poussant du col " si la liste n'appelaient pas à quelques commentaires.
La question du transport aériens et sa zone de pertinence est bien réelle et doit s'inscrire dans une réflexion de complémentarité des modes au sein d'une conception de service public .
Mais là, il y a comme un défaut.
Ces Zélus qui considèrent que l'avion est une nécessités vitales (pour ceux qui disposent des moyens de l'emprunter où de se le faire payer par le contribuable) se recrutent parmi ceux qui ont voté les lois qui désertifient les campagnes par la fermeture des gares et la suppression des trains, des lois qui permettent d'éviter les banlieues et mobilisent des centaines de millions pour desservir les aéroports en évitant les zones d'habitat populaire.
Ces 93 sont les chantres de l'inégalité de traitement en tout point du territoire qui assassine le service public mais c'est " touche pas à mon zingue ".
Les mêmes qui exigent des sacrifices de la part des salariées du transports et ne cessent de crier aux déficits s'opposent à l'égalité des taxes sur le kérosène et le gasoil. c'est qu'ils la choient leur domesticité. Cela au nom de ce qu'ils nomment " écologie incitative " qu'ils opposent à l'autre dite punitive.
Les exclu.e.s du transport ferroviaire, les entassé.e.s de la ligne13, les trimbalé.e.s sur un réseau routiers frappé d'obsolescence apprécieront : pour ces 93, " Les Français manque de pain ? Touchez pas à nos brioches ! "