On connaissait
le mensonge d'état
maintenant
la falsification supranationale
Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich, devant le Tombeau du Soldat Inconnu à l'Arc de Triomphe à Paris, à l'occasion de la signature de l'accord bilatéral avec Georges Bonnet, ministre des Affaires étrangères français, le 7 décembre 1938. L'accord Bonnet-Ribbentrop fait suite à l'accord multilatéral de Munich. Il est le fruit de la politique d'« apaisement » envers le Troisième Reich*. – photographie pour Le Matin. MRN/fonds photographique de presse, 1997
Canaille le Rouge vous propose en lien le texte adopté par le parlement européen (voté pour la France par les héritiers de vichy et des décorés de la Francisque)
vu les principes universels des droits de l'homme et les principes fondamentaux de l'Union européenne en tant que communauté fondée sur des valeurs communes, - vu la déclaration effectuée le 2...
http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2019-0021_FR.html
Une lecture de l'histoire qui ne mérite d'être qualifiée tant elle est confite de négation de la réalité historique.
Voir l'union sacrée des munichois d'hier avec les réhabilitateurs des SS des pays baltes les négationnistes des génocides avec ceux qui reprennent si ce n'est la pratique du moins les arguments fascistes et collabos d'avec eux soulève la nausée.
Plutôt qu'un texte argumenté pour convaincre, laissons la place à la liste avec date des pactes et traités leur chronologie. La lecture éclaire totalement le débat.
Il est curieux de constater que les manuels scolaires de notre pays qui citent tous le pacte Germano soviétique; sont TOUS totalement muet sur celui signé à Paris le 7 décembre 1938 (et qui n'est pas de "non agression" mais d'amitié et coopération franco allemande, la nuance est de taille) intervient quatre semaines après la « nuit de cristal » en Allemagne. Cet immense pogrom antisémite prend pour prétexte l'exécution du diplomate nazi von Rath par Herschel Grynszpan, juif polonais, le 7 novembre, à l'ambassade d'Allemagne à Paris.
Pour rappel, le pacte de non agression G-S est signé le 23 août 1939
Pour ne pas caviarder le débat Canaiulle le Rouge vous donne le texte de l'accord signé pour la France par Bonnet et pour l'Allemagne par Ribbentrop :
2 - Les deux Gouvernements constatent qu’entre leurs pays aucune question d’ordre territorial ne reste en suspens, et ils reconnaissent solennellement comme définitive la frontière entre leurs pays telle qu’elle est actuellement tracée.
3 – Les deux Gouvernement sont résolus, sous réserve de leurs relations particulières avec des puissances tierces, à demeurer en contact sur toutes les questions intéressant leur deux pays, et à se consulter mutuellement au cas où l’évolution ultérieure de ces questions risquerait de conduite à des difficultés internationales.
En fois de quoi, les représentants des deux Gouvernements ont signés la présente déclaration, qui entre immédiatement en vigueur.
Fait en double exemplaire, en langue française et allemande.
L'engagement de consultation mutuelle est plus de l'ordre de la coopération voir du partenariat que de la non agression.
Qui est qui au moment de la signature ?
Bonnet est un radical. Il occupe successivement les fonctions d’ambassadeur à Washington puis de ministre des finances et de l’économie (1937-1938) et enfin de ministre des affaires étrangères depuis le 10 avril 1938. Il est favorable à un rapprochement avec l’Allemagne. Selon lui c’est la meilleure façon d’éviter tout conflit. Il fait figure de chef de file des « pacifistes ». Il convaincus qu’il faut, amadouer Hitler par des concessions et essayer de mettre en place une collaboration économique fructueuse avec l’Allemagne.
Ribbentrop, lui, est le chef de la diplomatie allemande depuis le début de l’année 1938. Il était auparavant ambassadeur en Grande-Bretagne et remplace von Neurath qui était trop conciliant envers les britanniques aux yeux de Hitler.