les vampires du capital
assoient leur empire.
Des peuples tentent de résister.
Face à la barbarie,
quel internationalisme
pour les aider ?
L'impérialisme car c'est de lui qu'il s'agit n'est pas une donnée extra terrestre mais bien une réalité qui établit d'autant mieux sa géhenne qu'elle n'est pas en permanence combattue par celles et ceux qui en deviennent la victime.
Erdogan, tête de gondole du super marché du combat contre les peuples, n'occupe cette place que parce que les grossistes qui le portent , ceux qui l'ont mis dans les rayons ont depuis un quart de soiècle le champ libre. Leur nom est connu : Otan, UE, oligarque de tout pays, directions politiques de ces pays, tous craignant que les peuples exerçant leur souveraineté, démasquant l'extrême droite et le fascisme qui supportent les cintres du décors ne soient démasqués et chassés ; et avec eux ce capital qui pour rester rapport social d'exploitation a besoin de s'affirmer comme rapport brutal de terreur et d'élimination.
Celles et ceux qu'on bombardent et qui sont écrasés sons les bombes aux confins de l'Anatolie ou livré aux intégristes armés par les pétrodollars ne sont pas des dégâts collatéraux d'un antagonisme entre l'occident et le reste du monde mais bien les victimes d'un affrontement des impérialismes, des obscurantisme qu'ils ont semé pour tuer l'exigence démocratique des peuples.
Si la responsabilité des assassins est première elle ne peut éluder celle de ceux qui ont baissé la garde et cessé de les combattre.
Des montagnes du Kudistan sous le feu d'Erdogan avec la complicité hypocrite des caciques de l'UE et de Washington le silence ou presque de Moscou et Pékin, aux morts des naufragés de la misière et de la peur en méditerranée, les causes sont les mêmes qui de colonialisme en fascisme de massacre en répression à travers la planète travaillent à museler les peuples.
Le poète a su, fusil dans une main et plume dans l'autre la tête haute, dire qui est qui pour le bien combattre. De Desnos, Canaille le rouge extrait cette strophe, prophétie de crainte et appel à mobilisation devant un Armageddon dont il faut s'extraire avec espoir :
Car la terre est un camp illuminé de milliers de feux.
À la veille de la bataille on bivouaque par toute la terre
Et peut-être aussi, camarades, écoutez-vous les voix,
Les voix qui viennent d’ici quand la nuit tombe,
Qui déchirent des lèvres avides de baisers
Et qui volent longuement à travers les étendues
Comme des oiseaux migrateurs qu’aveugle la lumière des phares
Et qui se brisent contre les fenêtres du feu.
Canaille le Rouge, en navigant sur la toile à trouvé ce poème d'une auteure qu'il ne connait pas qui signe Constance. Il vous le propose en reflexion.
Le cri de Constance, inconnue de La Canaille mais dont les vers rayent le vernis du consensus et de la passivité fait écho à celui du Veilleur de Desnos. Il vous le propose en reflexion.
Je sonne l'égalité
au glas des réfugiés
ces yeux pleins de silence
qui racontent les vides
et l'oubli et la faim
ombrés de vos résignations repues
d'affligés à mi-temps
La poussière retombe
sur nos cris d'exilés
pendant que d'autres exhibent
le vide sidérant
de leur star sidérale
Zappe toujours zappe
j'imprimerai en creux
en plein en délié
sur ta conscience bétonnée
le blason sauvage des douleurs
bleuissant le visage des gosses
blottis autour de l'ombilic
amer de leurs pourquoi muets
Tais-toi je te dis tais-toi
Bleus de l'âme contre
bleu du ciel
j'échangerais bien ton ignorance
contre mes yeux trop grands ouverts
Tant pis je vois
saigner les paumes
des nouveaux ressucités
et j'obstine mon coeur à sonner
le tocsin là ou d'autres sonneraient
l'hallali
Au moment où Canaille le Rouge écrit cela, toujours aucun appel à manifester contre le pouvoir impérialiste d'Ankara contre la responsabilité de ceux qui comme Trump l'invite de fait à massacrer. La Turquie qui subit le pouvoir despotique d'Erdogan, son peuple qui cherche à s'en défaire, voit les "grand de l'impérialisme" laisser les seconds couteaux agir de crainte d'un basculement. A part des déclaration plus ou moins "tambouresques" quels actes des forces démocratiques dans le pays. Mais ces forces, au final, que valent-elles ?
Le combat émancipateur exige de bien connaitre l'ennemi pour le combattre efficacement. Les retrads qui s'entassent dans cette reflexion sont autant d'arme contre les peuples et rendent ceux qui reste coi complice du crime.