Comment faire croire
qu'on veut changer
pour que rien ne change ?
Le titulaire des clés du bureau ovale est un fou, abruti crétin, mégalo, qui conduit la planète au pire. Tout ce qui pourra l'écarter est bon à prendre.
Il appartient en première ligne aux électeurs des USA de le mettre hors d'état de nuire.
Mais vu la dimension de l'impérialisme US, cela prend une autre dimension politique que serait la succession du roi de Wallis et Futuna ou la nomination d'un prefet au Kerguelen et donc cela ne peut laisser indifférent.
Par qui et quoi, comment pourra-t-il être contré ?
Et là, le paysage politique révèle le dessous des cartes.
Avez vous remarqué avec quelle empressement les milliardaires Démoblicain ou Répucrate se précipite pour être candidat à la candidature. Comment dans le camp opposé au parti de Trump la priorité est porté à combattre non pas Trump mais Sanders qui porte une autre vision des USA que la coterie NewYorko-boursière ?
C'est dans ce cadre qu'il faut regarder l'offensive pour destituer Trump qui, en l'état, et tous le savent, n'a aucune chance d'aboutir. Joute démocratique certes importante mais un tantinet dérivative aux questions que se pose le peuple américain.
En concentrant exclusivement les feux sur la mise au grand jour d'une des pratiques coutumières de l'impérialisme ; le président s'étant fait prendre publiquement à mettre en oeuvre ce que pratiquait plus discrètement le plan Marshall, l'establishment US tente d'interdire à ce que l'onde montante de la contestation du capital aux USA (certes dans des formes très mesurées) se transforme en déferlante et vienne remettre en cause une des, si ce n'est la, pièces maîtresses de la charpente de l'impérialisme mondial.
En cela l'âne et l'éléphant oreille et trompe mêlée marche l'amble et de pair pour interdire par tous les moyens, en mobilisant des dizaines voire centaines de millions de dollars, à ce qu'une autre voie que celle de WallStreet puisse être envisagée.
Le chapiteau du cirque des primaires étant en train d'être planté, il n'est pas inutile d'avoir cela en tête pour à partir de ce fond ainsi mis comme décor voir comment les choses vont évoluer.
En se rappelant que le système à double niveau des élections US fait que (Trump à la Maison Blanche le démontre) celui qui a le plus de suffrages n'est pas celui qui va être obligatoirement élu.
La machine à maintenir le capital est faite pour cela.