Plus fort que Ludo N°9,
le pogromiste
alors en place à l'époque
de la mise en place
de ces Franchises
La police, sans autorisation ni sollicitation des autorités universitaires est entrée dans la bibliothèque universitaire de Brest pour matraquer et gazer des étudiants et le personnel qui s'opposait à son irruption illégale.
Matthieu Gallou, président de l’université de Bretagne occidentale (UBO), n’a pas tardéà réagir. Dans un courrier adressé à ses collègues, il confie « avoir appris avec une vive émotion l’intervention policière musclée qui a eu lieu ce mardi matin dans le hall de la BU Lettres de Brest. »
« Le maintien de l’ordre universitaire est une lourde responsabilité, mais je tiens, sous le contrôle de la loi et de nos instances, à l’exercer pleinement, et à garantir ainsi le plein exercice des libertés académiques. »
Dans un communiqué de presse, adressé en fin de matinée aux rédactions, l’association étudiante Une Alternative pour l’UBO réagit « à l’intervention de CRS au sein de la bibliothèque universitaire (BU) et au matraquage d’étudiants ».
« Ce matin, à la suite d’une action pacifiste contre la réforme des retraites, un groupe d’étudiants a été poursuivi par un groupe de CRS jusque dans la bibliothèque universitaire, relate l’association. Ils se sont fait matraquer devant un personnel choqué qui a dû intervenir pour protéger les étudiants. »
« Cette intervention des forces de l’ordre s’apparente davantage à une opération de répression politique du mouvement social », estime l’association. Considérant qu’elle est « intervenue en dehors de toute autorisation du président de l’UBO », elle demande « que toute la lumière soit faite sur cet événement et que le président de l’UBO réaffirme son autorité au sein des murs de l’UBO en y interdisant les interventions de ce type ».
*les seules exceptions sont les flagrants délits, les catastrophes, ou les interventions sur réquisition du Parquet).