Le radeau de la méduse
ou la trajectoire
d'une dérive déjà
depuis longtemps établie
Ce qui suit n'est qu'un exemple de traçabilité dans le monde glauque des hors-sol.
On comprend mieux le peu de dynamisme à condamner les colleurs d'affiches qui fréquentent les bauges identitaires que Collomb maire Rosialiste de Lyon a laissé s'installer au coeur de la ville.
Suivez donc ce radeau de la méduse :
Gérard Collomb adhère en 1968 à la Convention des institutions républicaines (CIR) . Dès la fin des années 1960, il participe à la refondation du Parti socialiste dans le Rhône. Il entre au conseil municipal de Lyon en 1977.
Il est nommé responsable au sein du Parti socialiste des relations avec les autres mouvements politiques et les syndicats, puis devient secrétaire national en 1986. Leader de l'opposition au sein du conseil municipal de Lyon, c'est lui qui mène l'opposition à Michel Noir quand celui-ci est élu maire en 1989. Nommé secrétaire national du Parti socialiste, délégué aux relations extérieures puis aux pays en voie de développement, Gérard Collomb participe à la création de la Fondation Jean-Jaurès, dont il devient secrétaire général dès sa création en 1992. Il sera aussi membre du Conseil économique et social de 1994 à 1999 et conseiller régional de la région Rhône-Alpes de 1992 à 1999.
En , il est désigné président du Conseil national du Parti socialiste. Le 26 septembre 2004, il est réélu sénateur du Rhône. Élu en , président de la Commission coopération décentralisée du réseau mondial CGLU, puis président de l'Agence mondiale de solidarité numérique en , il préside également la Commission des affaires européennes et internationales au sein de l'AMGVF. Élu en à la présidence de l'Association des communautés urbaines de France, Gérard Collomb, préside également de à Eurocities, réseau qui fédère les 130 métropoles les plus importantes d'Europe.
Pragmatique3 et social-démocrate, Gérard Collomb a été au sein du Parti socialiste dans la mouvance de Dominique Strauss-Kahn avant de soutenir Ségolène Royal lors de la campagne de l'élection présidentielle de 2007.
Au congrès de Reims, qui s'est tenu du 14 au , il mène, en tant que premier signataire et animateur de la motion E : L'espoir à gauche, fier(e)s d'être socialistes.
Initiateur de la "gauche plurielle", sa liste remporte trois arrondissements aux élections municipales de 1995 ; élu maire du 9e arrondissement de Lyon, il intègre l'exécutif du Grand Lyon, présidé par Raymond Barre.
Il remporte les élections municipales de 2001 contre Michel Mercier (UDF) et Charles Millon (DLC), avec 10 000 voix de moins qu'eux. Il est élu maire de Lyon le , succédant à Raymond Barre, qui ne se représentait pas
Le 9 mars 2008, la liste qu'il conduit l'emporte dès le premier tour en gagnant six arrondissements et en laissant son adversaire Dominique Perben (UMP)
Avec un bilan où les critères d'une politique "de gauche" n'étaient pas la marque la plus visible, liste de Gérard Collomb , (comportant des Pécéèfiens) l'emporte au second tour des élections municipales de 2014 à Lyon.
Depuis se rêvant un destin national il ne cesse de donner des gages à ce qui aujourd'hui ne sont plus que d'ex adversaire pour devenir des alliés.