Deux dates.
Une d'entrée dans l'Honneur
l'autre d'engagement dans l'horreur
Avec en prime au soir de ce 17 juin 2020 une baffe grandiose pour la fachovirus.
L'Honneur c'est Charles Tillon secrétaire du comité central du PCF, qui depuis Mérignac où il est clandestin lance le 17 juin 1940 au soir un appel à la résister à l'envahisseur. Il dénonce la trahison qui vient de trouver avec Pétain son cocher pour engager la France dans l'horreur.
80 ans plus tard pas de cérémonie officiel pour l'appel de Ch Tillon cela aurait fait de l'ombre à celui qui sera commémoré demain.
80 ans plus tard, l'horreur du jour c'est la fille du tortionnaire, celui qui usurpant le titre de Front National, avec les anciens miliciens, collabos de tout poils et ex Waffen SS a monté une'organisation fasciste liée au MSI italien, au NPD Allemand et à la Phallange espagnole. Le Pen fille débarque sur l'ile de Sein en catimini avec un bateau de location parti de Camaret. vient-elle pour célébrer la trahison de classe et Pétain poursuivant la répression anti communiste et installant les persécussions racistes et antisémites ? La solution qu'elle avait concocté s'est heurté à la colère des Sénans. Elle était si peu assurée de son coup qu'elle avait préféré réserver un hébergement sous un faux nom.
C'était prévisible, la population de Sein n'a pas apprécié. L'accueil a été plus que glacial.
En guise de nuité, elle a du vite fait bien fait rembarquer vers des cieux moins orageux pour elle. Les prochaines marées finiront de laver les souillures.
Canaille le Rouge pour sa part ne retiendra de ces deux 17 juin que l'appel de Ch Tillon, sa dénonciation de la trahison par la bourgeoisie française depuis l'Espagne jusqu'à ce que Pétain livre la Pays au nazis.
Lucidité de cet appel dont il faut commémorer le 80e anniversaire :
"Les gouvernements bourgeois ont livré à Hitler et à Mussolini : l'Espagne, l'Autriche, l'Albanie et la Tchécoslovaquie... Et maintenant, ils livrent la France.
Ils ont tout trahi. Après avoir livré les armées du Nord et de l’Est, après avoir livré Paris, ses usines, ses ouvriers, ils jugent pouvoir, avec le concours de Hitler, livrer le pays entier au fascisme.
Mais le peuple français ne veut pas de la misère de l’esclavage du fascisme. Pas plus qu’il n’a voulu de la guerre des capitalistes. Il est le nombre : uni, il sera la force.
- Pour l'arrestation immédiate des traîtres
- Pour un gouvernement populaire s'appuyant sur les masses, libérant les travailleurs, établissant la légalité du parti communiste, luttant contre le fascisme hitlérien et les 200 familles, s'entendant avec l'URSS pour une paix équitable, luttant pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes.
Peuple des usines, des champs, des magasins, des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins, aviateurs encore sous les armes, unissez-vous dans l'action !"