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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

les Libertés, un combat à ne jamais abandonner. Honneur à ceux qui le portent sans faiblesse

Publié le 14 Juin 2020 par Canaille le Rouge

 

Coup de pieds au cul

pour les cogneurs

du macronat 

 

 le Conseil d’État a rendu ce samedi soir une décision qui «suspend l’interdiction générale et absolue de manifester sur la voie publique». Interdiction encadrée par l’article 3 du décret du 31 mai 2020 sur l’état d’urgence sanitaire, selon lequel aucun rassemblement de plus de dix personnes sur le territoire national n’est permis. Un décret qui empêchait, de fait, les manifestations.

Cette décision fait suite à trois requêtes, déposées devant le conseil d’État par plusieurs syndicats et associations comme la CGT la FSU et la Ligue des droits de l’homme.

les Libertés, un combat à ne jamais abandonner. Honneur à ceux qui le portent sans faiblesse

Que le jour même des manifestations monstres contre le racisme et les violences policières le conseil d’Etat impose le retour du droit constitutionnel de manifester montre la nature, le sens et la dimension antidémocratique que ce pouvoir en place a décidés et mis en œuvre. 

Que ce même jour, s’attendant à cette décision, le kéké de Beauvau couvert par le concierge du MEDEF à l’Elysée et le maquignon de Matignon ait lâché la bride à son préfet de police pour monter une triple provocation policière en un seul lieu ce même jour montre la hargne du dit préfet et le peu de sens républicain du titulaire du maroquin de l’intérieur.

Triple provocation ? Oui. Sauf à ce que grâce à Sarkozy et ses successeurs les RG - DGSI soient devenus un repère d’incapables (ce que le capital ne supporterait pas) la provocation des nazillons identitaires et son déroulement traduit une tolérance pour le mois étonnante. 

Ensuite les rumeurs dans la manif d’antisémitisme non étayées véhiculées par une feuille "oas-sienne zemouro-lepeniste" avec, sans preuve, le berger Lallement qui dans le quart d’heure fait jouer l’article 40 du Code de Procédure Pénal pour une suspicion, article qu’il n’a jamais utilisé pour des faits avérés de racisme dans la police (commissariat du 12 ou du 19e par exemple) même avec les vidéos et témoignages qui aurait du l’y contraindre, confirme si besoin était où et comment se positionne le Papon de Macron.

Enfin, ce nassage antidémocratique et violent entassant des dizaines de milliers de personnes, interdisant toute distanciation physique imposée par les textes, et mettant en danger sanitaire et mettant délibérément les nassés hors la loi ceux rendant coupables les victimes qui protestent contre les exactions de ceux chargés d’encadrer ces trois provocations.

Que l’homme lige de la PP soit éjecté au plus vite pour engager la thérapie anti-gangrène dans la police en Île de France est une évidence. A ce niveau une part de chirurgie se révèle indispensable.
Mais que ce Préfet ait pu s’appuyer sur des textes arrêtés en conseil des ministres pour aggraver une dévastation déjà bien engagée démontre que les causes ne se résument pas à l’état major de la police parisienne.

Bouter Lallement hors de l’Île de la Cité, c’est en gros prendre masque et gants pour désinfecter le "cluster" (Canaille le Rouge préfère dire foyer d’infection.) mais il faut aussi traiter la maladie sur le fond et donc virer les agents pathogènes responsable de la situation. 

Si les idées et pratiques du RN ont court dans la police, c’est que le choléra en escarpins bleus à ponctionné et adopté les idées de la peste bottée de brun et que dans ce bouillon de culture une symbiose idéologique fabrique les miasmes de destruction de la démocratie.

Le jour d’après pour l’être vraiment exige le démantèlement de ce laboratoire et la mise en quarantaine de ces Dr Folamour s’épaulant pour agir contre nos libertés.

Il ne s’agit pas ici de 2022, de sollicitation de blanc-seing, de plébiscite pour être en haut de l’affiche pour après-demain, de recruter des colleurs d’affiches, mais bien de la capacité à immédiatement appeler tout un chacun pour co-élaborer un projet permettant un rassemblement faisant tsunami démocratique pour emporter et anéantir les forces de la réaction.

Sur ce terrain, on ne voit strictement rien poindre à l’horizon politique. 

Le mouvement social va devoir reprendre cette partie trop longtemps oubliée de sa double besogne. 

L’appel-pétition des organisations du mouvement social est en ce moment la piste qui s’y engage le plus elle demande soutien et aide à son enrichissement dans son contenu.

les Libertés, un combat à ne jamais abandonner. Honneur à ceux qui le portent sans faiblesse

Dédié à ceux qui ne voiit dans le syndicalisme et la CVGt qu'un exutoire ) leur sdtérile impatience de clavierr

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