La Crise ?
La crise.
Mais quelle crise ?
L'enquête du Secours Populaire tombe à pic pour confirmer que ce que dit la CGT quasiment seule sur le terrain des luttes sociale. Le verdict est implacable :
"La crise sanitaire s’est tout de suite transformée en crise sociale. C’est ce que montre la 14e édition du baromètre Ipsos / Secours populaire de la pauvreté, qui enregistre les premières conséquences sociales de la crise majeure en cours.
Depuis maintenant neuf mois, pour faire passer ses choix au service du capital, le gouvernement a basé toute sa communication sur la catastrophe économique que fait subie la pandémie au pays.
Les chiens de garde ont été chargés de légitimer le branchement des finances publiques pour gonfler les coffres des rentiers et spéculateurs ce qui sioit dizsant lutterai contre "la crise" .
Et que je te pleure sur ce pôv patrons qui se sépare de 40% de ses 800 salariés , le même interviewé depuis sa résidence confinatoire avec fenêtres à meneaux et sa pelouse mieux traitée que les salariés par du personnel de maison, disant qu'il plaint "son" D.R.H" - Directeur des Appro de Chair à Exploiter (DACE)- contraint de virer les mauvaise têtes moins souples et surtout pas s'encombrer de syndicalistes pour maintenir le taux de profit.
Et que je larmois sur ce patron désespéré qui doit fermer 3 de ses 7 restaurants parce que les clients ne viennent plus se taper la cloche en repas d'affaire pour 75€ boissons non comprise .
Les deux menacent : c'est à l'Etat (c'est à dire ceux qui paient les impôts plein pot via essentiellent la TVA et la TCIPP, pas sur la fortune ou les revenus- n'est pas les Mulliez Arnaud &C°?)- de prendre en charge les salaires via le chômage partiel et, par bonté d'âme nos frondeurs et exilés fiscaux font discrêtement venir, dessous de table différentiel éventuel, certains des salariés mis en chômage partiel "pour qu'il ne s'ennuient pas ...et ne perdent pas la main"
Oui , crise il y a.
Cela doit conduire quiconque veut efficacement la combattre à préciser quelques définitions et choix permettant de ne pas s'enkyster dans les ornières de sa gestion laquelle, toujours, ne sert que ses profiteurs.
L'élément majeur visible de cette crise, c'est qu'elle précipite une part grandissante de la population dans la misère. Qu'elle n'épargne aucune tranche d'âge, ronge une part grandissante du corps social.
Concernant la France, telle citerne d'acide percée, elle ruisselle sur tous le pays et ronge, creuse et détruit tout ce qu'elle touche, épargne le chateau mais détruit les masures. Elle permet de soigner et nourrir loger les riches mais fait crever ceux qui ne le sont pas.
incidement et éclairant la question, un chiffre :
Selon une étude du ministère de la Santé publiée le 29 septembre, en 2019, plus de 3 400 lits d'hospitalisation complète (quasiment tous dans le secteur public) ont été fermés dans les établissements de santé françai -le gouvernement continue sur cette trajectoire malgré la pandémie. Dans le même temps, 1 500 places d'hospitalisation partielle (de moins d'un jour) et essentielement dans le privé ont été crées.
Il faut dès lors faire aussi le constat que ce sont les mesures prises faisant du patronat, des rentiers et marchés financiers des assistés permanents qui cassent les droits sociaux et les garde-fous permettant d'échapper à cette misère.
Dire aussi inlassablement que la somme des richesses publiques transfusées aux assistés patronaux permettrait non seulement d'en sortirdéfinitivement ceux qui sont dans la misère mais améliorerait le sort de tout ceux qui fabrique cette richesse aujourd'hui pillée.
Il faut encore noter que ce sont les secteurs professionnels qui se sont le plus battus pour ne pas subir les mauvais coups qui ,même touchés de plus en plus, arrivent le moins mal à s'en sortir. Preuve suplémentaire de l'utilité des luttes sociales et de l'urgence de les renforcer autour de leurs contenus revendicatifs en isolant et marginalisant par le mouvement ceux qui, servant le patronat, travaillent à les faire échouer.
Ce que le secours populaire ne dit pas , ce n'est pas son objectif même si nombre de ses adhérents et bénévoles y sont aussi actifs et ce n'est pas une coincidence, il est né de leurs engagements, c'est que la réponse aux exigences sociales ne peut se réaliser qu'en prenant sur le capital et que l'élimination de celui ci est LA condition historique permettant de mettre en oeuvre LA bonne solution.
Cela demande une transformation révolutionnaire de la société et L'ELIMINATION du capital comme rapports social d'exploitation.
A quand une société qui aura les moyens définitifs de dire un immense merci final au Secours Populaire pour tout ce qu'il a fait, souhaitant à toute l'humanité de plus avoir besoin de ses mobilisations ?
Baromètre Ipsos / SPF 2020 : la précarité depuis la Covid-19
La crise sanitaire a plongé dans la précarité des millions de personnes, du jour au lendemain. Cette crise sociale sans précédent se poursuit, six mois après les trois coups du confinement. C...
https://www.secourspopulaire.fr/barometre-ipsos-spf-2020-la-precarite-depuis-la-covid-19
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