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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Ce que grave dans l'histoire l'enquête du Secours Populaire.

Publié le 1 Octobre 2020 par Canaille Lerouge

La Crise ? 

La crise.

Mais quelle crise ?

Ramine, assiettes Henriot pour le Secours Populaire

Ramine, assiettes Henriot pour le Secours Populaire

L'enquête du Secours Populaire tombe à pic pour confirmer que ce que dit la CGT quasiment seule sur le terrain des luttes sociale. Le verdict est implacable :

"La crise sanitaire s’est tout de suite transformée en crise sociale. C’est ce que montre la 14e édition du baromètre Ipsos / Secours populaire de la pauvreté, qui enregistre les premières conséquences sociales de la crise majeure en cours.  

 
Elle met en lumière un recul rare en temps de paix : un Français sur trois a subi une perte de revenus depuis le confinement, une perte « importante » pour 16 % des répondants, principalement des ouvriers et des personnes percevant moins de 1 200 euros nets par mois. 
 
Pour la première fois, les Français ne voient plus le Smic (1 219 euros sur un mois) comme permettant d’échapper à la pauvreté. Ils considèrent qu’une personne seule est pauvre si elle perçoit moins de 1 228 euros net, soit 165 euros au-dessus du seuil officiel de pauvreté.  
 
L’ajustement du budget repose sur l’aide des associations, le non-départ en vacances et de fortes restrictions alimentaires : un Français sur quatre se prive et un sur sept saute des repas, comme le constatent aussi les bénévoles sur le terrain. 
 
La fermeture des écoles a entraîné  le constat chez 44 % des parents d’élèves que leurs enfants ont pris du retard à cette occasion, jugé « irrattrapable » dans 15 % des cas. Cela réactive chez 81 % des Français la peur que leurs enfants aient plus de risques qu’eux-mêmes d’être confrontés à la pauvreté. 
 
Une éclaircie, pour finir : plus des deux tiers des personnes interrogées se disent prêtes à s’impliquer auprès des personnes confrontées à la pauvreté, en particulier 78 % des 16-24 ans."

Depuis maintenant neuf mois, pour faire passer ses choix au service du capital,  le gouvernement a basé toute sa communication sur la catastrophe économique que fait subie la pandémie au pays.

Les chiens de garde ont été chargés de légitimer le branchement des finances publiques pour gonfler les coffres des rentiers et spéculateurs ce qui sioit dizsant lutterai contre "la crise" .

Et que je te pleure sur ce pôv patrons qui se sépare de 40% de ses 800 salariés , le même interviewé depuis sa résidence confinatoire avec fenêtres à meneaux et sa pelouse mieux traitée que les salariés par du personnel de maison, disant qu'il plaint "son" D.R.H" - Directeur des Appro de Chair à Exploiter (DACE)- contraint de virer les mauvaise têtes moins souples et surtout pas s'encombrer de syndicalistes pour maintenir le taux de profit.

Et que je larmois sur ce patron désespéré qui doit fermer 3 de ses 7 restaurants parce que les clients ne viennent plus se taper la cloche en repas d'affaire pour 75€ boissons non comprise .

Les deux menacent :  c'est à l'Etat (c'est à dire ceux qui paient les impôts plein pot via essentiellent la TVA et la TCIPP, pas sur la fortune ou les revenus- n'est pas les Mulliez  Arnaud &C°?)- de prendre en charge les salaires via le chômage partiel et, par bonté d'âme nos frondeurs et exilés fiscaux  font discrêtement venir, dessous de table différentiel éventuel, certains des salariés mis en chômage partiel "pour qu'il ne s'ennuient pas ...et ne perdent pas la main"

Oui , crise il y a.

Cela doit conduire quiconque veut efficacement la combattre à préciser quelques définitions et choix permettant de ne pas s'enkyster dans les ornières de sa gestion laquelle, toujours, ne sert que ses profiteurs.

L'élément majeur visible de cette crise, c'est qu'elle précipite une part grandissante de la population dans la misère. Qu'elle n'épargne aucune tranche d'âge, ronge une part grandissante du corps social. 

Concernant la France, telle citerne d'acide percée, elle ruisselle sur tous le pays et ronge, creuse et détruit tout ce qu'elle touche, épargne le chateau mais détruit les masures. Elle permet de soigner et nourrir loger les riches mais fait crever ceux qui ne le sont pas.

incidement et éclairant la question, un chiffre : 

Selon une étude du ministère de la Santé publiée le 29 septembre, en 2019, plus de 3 400 lits d'hospitalisation complète (quasiment tous dans le secteur public) ont été fermés dans les établissements de santé françai -le gouvernement continue sur cette trajectoire malgré la pandémie. Dans le même temps, 1 500 places d'hospitalisation partielle (de moins d'un jour) et essentielement dans le privé ont été crées. 

Il faut dès lors faire aussi le constat que ce sont les mesures prises faisant  du patronat, des rentiers et marchés financiers des assistés permanents qui cassent les droits sociaux et les garde-fous permettant d'échapper à cette misère.

Dire aussi inlassablement que la somme des richesses publiques transfusées aux assistés patronaux permettrait non seulement d'en sortirdéfinitivement  ceux qui sont dans la misère mais améliorerait le sort de tout ceux qui fabrique cette richesse aujourd'hui pillée.

Il faut encore noter que ce sont les secteurs professionnels qui se sont le plus battus pour ne pas subir les mauvais coups qui ,même touchés de plus en plus, arrivent le moins mal à s'en sortir. Preuve suplémentaire de l'utilité des luttes sociales et de l'urgence de les renforcer autour de leurs contenus revendicatifs en isolant et marginalisant par le mouvement ceux qui, servant le patronat, travaillent à les faire échouer.

Ce que le secours populaire ne dit pas , ce n'est pas son objectif même si nombre de ses adhérents et bénévoles y sont aussi actifs et ce n'est pas une coincidence, il est né de leurs engagements, c'est que la réponse aux exigences sociales ne peut se réaliser qu'en prenant sur le capital et que l'élimination de celui ci est LA condition historique permettant de mettre en oeuvre LA bonne solution.

Cela demande une transformation révolutionnaire de la société et L'ELIMINATION du capital comme rapports social d'exploitation. 

A quand une société qui aura les moyens définitifs de dire un immense merci final au Secours Populaire pour tout ce qu'il a fait, souhaitant à toute l'humanité de plus avoir besoin de ses mobilisations ? 

 

 

 

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