Menaces terroristes.
Dans un pays au passé colonialo-génocidaire enfin reconnu et assumé par ses institutions (même avec des limites) cette information :
"La puissante commission parlementaire chargée du renseignement et de la sécurité a annoncé sa décision de se pencher sur la progression des mouvements radicaux ainsi que sur la menace qu’ils représentent pour les Australiens.
Jusqu’à présent, le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait empêché cette commission de se concentrer uniquement sur la nouvelle menace terroriste en provenance de l’extrême droite. Il lui donnait au contraire l’ordre d’élargir son champ d’action aux groupes islamistes.
Cette annonce intervient au lendemain des conclusions d’une enquête sur les attaques l’an passé en Nouvelle-Zélande des mosquées de Christchurch au cours desquelles 51 fidèles avaient été abattus par un suprémaciste blanc Australien.
Le rapport a notamment souligné que les services d’espionnage se sont concentrés de manière « inappropriée » sur l’islamisme radical, négligeant la menace terroriste représentée par des extrémistes de droite.
Kristina Keneally, porte-parole de l’opposition aux affaires intérieures australiennes, qui a fait pression pour obtenir cette enquête, a déclaré que Canberra disposait déjà d’« un ensemble complet d’outils antiterroristes » pour répondre à la menace que constitue l’islamisme radical."
Dit comme cela pour :
- Le respect du parlement.
- Le combat tout azimut contre le terrorisme devant inclure l'extrême droite et à même niveaux
- Le rappel du socle suffisant au plan législatif pour y faire face,
- Et cette constante du tri parmi les moins enclins à respecter la démocratie des ministres de la police des deux côtés de l'équateur.
Bon bien sûr, ce n'est pas au près du saigneur de l'Egypte ou du charcutier dépeceur de Ryiad que Macron tirera son inspiration.
Dis mois qui tu reçois, qui tu ignores, qui tu stigmatises et je te dirai qui tu es.