Encore un mort tué au travail. L'enquête du CHS dira ce qui s'est passé.
Black out dans les média. Souvenons-nous de la joie du MEDEF à voir la mutilation des IRP dont les CHSCT, le repport des élections dans les TPE pour les désigner. A la SNCF grâce au rapport de force une part a pu être préservée.
L'enquête du CHS dira ce qui s'est passé.
Mais de suite une constante : black-out dans les média.
Canaille le Rouge aurait aimé ne pas devoir un jour écrire ce qui suit.
Un mort sur le front du maintien en tout temps et condition sur le front du service public.
Là, pas de flash spécial, pas de ministre, pas de drapeau ni décoration.
Peut être pour être au côté de ses proche au delà de la présence assurée de ses collègues et ami.e.s, celle d' un cadre d'astreinte dépêché par la direction régionale pour ses obsèques. Certainement une lettre du chef d'établissement. Certain que le syndicat voit comment être efficace dans ces terribles circonstance.
Les morts par accident de travail sous habits militaires en territoire étranger ont droit aux drapeaux, honneurs et au TV, prise en charge par le ministère des armées donc la nation, et c'est normal, de leurs enfants.
Ceux qui sur le territoire français, en habit de service public, comme en tenue de travail du privé, celles et ceux des activités productives où les cadences et économies, la concurence poussent aux drames, tombé.e.s sur les chantiers, dans les usines ou sur les routes après un journée harassante, à quoi ont-ils droit ? Ils sont les placardisés des services officiels, les reclus des média, les dégagés du ministère du travail ; les droits de leurs enfants dégagés de la nation.
Ces morts au travail là sont des dizaines de fois plus nombreux que ceux morts sous l'uniforme.
Cette exclusions des uns et la sanctification des autres montre les critères de sélectivités qui président aux hommages officiels.
Permettez à Canaille le Rouge de s'incliner devant tous les morts en accident de travail, tous. Mais d'avoir une pensée plus particulière pour ceux tombés au champ d'honneur du service public ou sous les coups d'une surexploitation que pour ceux dépêchés à l'extérieur (OPEX) pour défendre avec des fusils les intérets de la Françafrique, d'Aréva et de Bolloré ou pour jouer aux gendarmes de l'impérialisme dans la zones dédiée à la France par l'impérialisme .
Quand on signe un contrat d'embauche à la SNCF ou une autre entreprise c'est pour vivre et servir tous les autres. Quand on signe un contrat d'embauche dans l'armée c'est pour être appeler à tuer ou à (et) être tué.
Quelle hiérarchie, de quelles normes honnorerait-elle les seconds et mépriserait les premiers ?