Une expertise s'impose
Devant la menace d'invasion virale, les familles apeurées de Neuilly et Passy ont pris la route de l'exode
Il ne s'agit pas de culpabiliser ici les retraités, là les étudiants interdits d'amphi et TD d'avoir choisi quand ils le pouvaient de rejoindre une chacunière annexe ou familiale mais de regarder les tendances lourdes d'une migration que certains dans les lieux d'arrivée présentent comme une résurgence au choix de l'exode de 40 ou une des plaies d'Egypte (...quand les bars, hotels et restau sont fermés, sinon "on" les aime biens les sauterrrelles").
Ce serait bien de pouvoir regarder le différentiel de consommation d'électricité entre le jour d'avant l'annonce des mesures du cantonnement administratif imposé la semaine "11" par le pouvoir et la réalité de celle-ci le premier jour ouvrable de la semaine "12".
Les écarts permettront à coup sur de socio-localiser qui massivement est parti, qui massivement a du est resté.
Rapporté à la cote moyenne des impots fonciers, sur le revenus et autres par commune, cela éclairera à coup sûr la nature de classe de cette migration.
Ce qui n'empêchera pas de rappeler en permanence pour tout ceux qui ont pu partir que si la menace de ne pouvoir sortir après 19h00, voire l'hypothèse d'une contamination virale, les entassent dans les trains, qu'ils ne viennent surtout pas alimenter notre colère quand ils hurlent à l'invasion par ceux qui eux fuient sous les bombes. Ils sont prévenus, ils se feront plus que vertement accueillir.