Comment provoquer une guerre
en évoquant des armes informatiques
de destruction massive
Tirant expérience des succès médiatiques de ces agressions qui n'ont jamais eu lieu, Blanquer, préfet préposé à la craie et au tableau noir a argué d'une attaque convergente des oreilles ennemies qui hypnotisent nos écrans de leurs regards haineux pour justifier la défaite en rase campagne de son arme de dissuasion pédagogique anti virale.
Alerte ! a-t-il crié nous sommes attaqués.
Mais comme ces agressions qui n'ont jamais eu lieu, le soufflé à peine en station de gonflage s'effondre. Les services de contre- espionnages et de sûreté interieure alerté ont du se précipiter au plus vite sur Qwant et Google pour voir de quoi il était question ; leur outils réputés bien affutés n'ayant rien détecté de particulier de cet ordre.
Même dans son état-majors c'est l'incrédulité.
La presse - dont Médiapart - nous le rapporte ainsi :
"d’après plusieurs sources au sein du SGDSN, aucune attaque venue de l’étranger n'a été identifiée expliquant l'inaccessibilité du site. Ce mercredi encore, l’une des sources témoignait de son agacement à propos de cette interprétation.
Si cela brûle dans « Ma classe à la maison » le départ de feu est intra muro et non pas extra territorial
Le SGDSN enfonce le clou :
"le « haut fonctionnaire de défense et de sécurité » référent au ministère de l’éducation nationale, et son adjoint, le préfet, ont dû consulter Google Actualités mardi en fin de matinée, depuis leurs bureaux rue de Grenelle, pour en apprendre davantage sur cette cyber-agression « venue de l’étranger ».
Blanquer, tel un pyromane criant au feu devant la caserne des pompiers, c'est la lance de ces derniers qui vient de le rincer pour ramener le calme au village.
Mais le pyromane douché, pris la main dans la boite d'allumette, contre attaque :c'est de la faute à l'ennemi intérieur et le CNED devra le débusquer, ils l'ont trouvé. :
Lui dont le gouvernement, via les rectorats - lesquels sont à l'école ce que les A.R.S. sont à la santé - ferme les classes contre l'avis des communes, vient se se défausser sur les départements pour les collèges et les régions pour les lycées ; vive cette si "démocratique décentralisation" qui assure l'inégalité de traitement et assèche les budgets des collectivités territoriales, oui l'amiral de cette Cyberezina informatique à l'école a ainsi trouvé les responsables.
Face à la débâcle, il avait le choix. Soit tel un Samouraï reconnaitre et se sacrifier pour sauver son honneur en avouant l'impreparation notoire cause des dysfonctionnements, soit 150 ans plus tard, tel Bazaine homme lige de NapoN°3 devant Sedan, rester devant l'histoire le porteur de l'image de la trahison.
L'actualité aura montré comment l'honneur lui sert de coussin pour protéger ses arrières.
Entre un "B" et un "P",il y a peu. Donc osons le calligraphique rapprochement : Blanquer cherche à se planquer.