Samedi dernier, partout en France, nous étions des dizaines de milliers heureux de pouvoir enfin nous retrouver pour exprimer ensemble notre besoin de changement.
Il n’aura fallu qu’un instant pour que la réalité de la violence sociale dont sont victimes tant de travailleurs s’affiche dans toute sa brutalité…
Ce 1er mai, la haine s’est abattue sur ceux qui, face aux choix du gouvernement et du patronat, revendiquent un monde juste, solidaire et durable.
Trop compromis pour oser une analyse sur la gravité de ces actes, une partie des médias et quelques observateurs intéressés s’acharnent à caricaturer notre organisation, cherchant dans chacune des blessures infligées à nos camarades la preuve de notre affaiblissement.
Faut-il que l’évolution du climat social en cette sortie prochaine de confinement les inquiète tant pour s’acharner de la sorte sur une organisation qu’ils décrivent volontiers comme moribonde ?
Il serait plus sérieux de reconnaitre que le jeu « politicien » qui se joue pour préserver les intérêts de quelques profiteurs est des plus dangereux.
À vouloir faire taire les colères et les aspirations sociales qui montent, à brunir les discours et les lois de la République pour enfermer les débats sur les seules questions sécuritaires, à faire la part belle à l’extrême droite pour espérer conserver ou conquérir le pouvoir, c’est promettre de faire vivre des heures bien sombres aux travailleurs de notre pays.
La CGT ne se taira pas !
Défendant les valeurs de justice, d’égalité… anti-raciste, elle sera là, aux côtés de tous les salariés pour organiser, proposer, construire avec eux des solutions et faire grandir le mouvement pour les faire aboutir.